Rachel S. Nophans n'est pas si innocente ^^

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VOTRE PERSONNAGE
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Histoire de votre personnage [ Minimum 25 lignes ] :

Ecrire l'histoire de sa vie. Voilà un sujet passionnant, surtout pour quelqu'un comme moi.
Je m'appelle Rachel, j'ai 23 ans et je suis fraichement diplômée d'une école de journalisme. Voilà pour la version courte.
Maintenant, en tant que future écrivain, je vais développer un peu.

Je suis née dans une famille aisée. Mes parents sont tous deux biologistes, ils se sont rencontrés sur les bancs de la fac et ne se sont jamais quittés. Leur amour charnel a donné naissance à deux garçons et à moi, la cadette de la tribu.
De l'extérieur, on se laisse avoir par l'illusion d'une bonne petite famille bourgeoise toute pimpante et bien sur tout rapport. Pourtant, on ne pourrissait ni plus ni moins de l'intérieur.
Mon père a depuis de nombreuses années le vice d'aller coucher à droite à gauche, entretenant des liaisons sérieuses et des simples parties de jambes en l'air. Ma mère, parfaitement au courant, mais désirant conserver une éthique sociale, ferme les yeux, ou plutôt s'efforce de donner le change pour que rien ne s'ébruite. Elle a longtemps tenté de nous le cacher à nous, ses enfants, mais nous étions loins d'être aveugles.
Désabusée par ces histoires, étouffée par les caractères trop scientifiques et cartésiens qui composent ma famille, j'ai très tôt voulu changer d'air. J'étais le fil qui ne voulait pas appartenir à ce tissu de mensonge.

Après l'obtention de mon bac - série scientifique - puisque le choix de mon avenir ne m'appartenait pas encore, j'ai claqué la porte. Je suis allée m'installer à Los Angeles, à 3500km de ma Virginie natale, pour y intégrer une école de journalisme. Mes parents, et surtout m'a mère, ne m'ont évidemment pas laissée subvenir à mes besoins. Chaque mois, mon compte courant était généreusement renfloué. Mon orgueil aurait évidemment voulu que je refuse ces virements de leur part, mais mon banquier lui, se serait arraché les cheveux de voir que je refusais une pension qui me sortait continuellement du rouge.

Ma vie aurait pu être parfaite, je ne manquais de rien. J'avais de bons amis avec qui je sortais fréquemment ; Julian, un petit ami aimant ...
Visiblement pas une ombre au tableau. Sauf que j'ignorais encore beaucoup de choses ...

Une nuit - une date que je n'oublierai jamais - le 27 avril 2010, alors que mon copain et moi nous batifolions tendrement dans ma chambre d'étudiante, ce que jamais je n'aurais pu imaginer arriva sous mes yeux. Julian fut soudain pris de convulsions. Son corps se cambra de tous les côtés, j'entendais ses os se briser, comme s'il était passé à tabac de l'intérieur. Il me hurla de m'enfuir, de partir le plus loin possible sans s'occuper de lui. Moi, alors aveuglée par mon attachement pour lui, je n'écouta pas, pire encore, je voulu le prendre dans mes bras pour l'apaiser.
Ce que l'amour peut rendre idiot !
Il subissait un véritable enfer, ses yeux devinrent animal, cuivrés, la peur me saisit car visiblement quelque chose d'irréel se produisait, ce qui est le comble de l'ironie pour une fille issue de biologistes convaincus que l'on peut tout expliquer par la science.
Julian, dans un dernier espoir de me sauver me propulsa avec une force herculéenne dans le couloir, emportant avec moi la porte de ma chambre.
Sauf que je ne bougea pas. J'étais pétrifiée par la peur, les yeux complètement sortis de leur orbite, ne pouvant ciller devant mon copain, en train de muter en loup garou, et aussi, accessoirement, le corps complètement en compote pour avoir traversé la longueur de ma chambre et défoncé la porte avant de s'écrouler contre un mur.
Le pire se produisit alors. Julian, désormais totalement animal, s'avança à pas de loup vers moi, le regard enivré de rage, comme s'il ne me connaissait plus, n'ayant plus que pour seul désir me dévorer.
Les sensations furent horribles à supporter. Sentir des crocs pénétrer sans aucune retenue dans votre chair jusqu'à l'os puis se retirer violemment en enlevant une partie de vous pour l'ingérer. Avoir tout à la fois extrêmement froid, laisser la vie s'échapper peu à peu de vous ; et ressentir la chaleur de votre sang qui coule sur votre visage. Entendre son coeur battre la chamade, non d'amour mais de terreur toutefois à cause de l'être aimé ...
Les secondes paraissent une éternité, on voudrait que tout finisse, que cette boucherie cesse. Mais l'animal carnassier n'achève pas sa victime. Il joue, prend plaisir aux hurlements qu'il provoque, et déguste, bouchée par bouchée votre jambe démembrée...

Mon salut vint d'un employé de la sécurité. Alerté par le bruit, il était venu voir ce qui avait provoqué un tel vacarme à l'étage. Complètement ahuri face à la situation, il eut tout de même le réflex de tirer avec son arme sur l'animal. Aussitôt, Julian m'abandonna, dans l'état, pour aller s'attaquer à son prédateur, qu'il tua, d'un coup de croc bien placé à la nuque. Mais dérangé dans ce qu'on pourrait appeler son repas, il ne revint pas vers moi. Son odorat flairait bien d'autres proies sans défense dans les chambres voisines.

La suite est extrêmement floue pour moi. Je suis tombée, du fait de mon état, dans le coma. Ce n'est que quelques jours plus tard, que je me suis réveillée à l'hôpital. Mon premier réflex fut de soulever le drap pour voir ce qu'il en était de ma jambe. Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle était plus neuve qu'elle ne l'était auparavant. J'avais l'impression d'avoir totalement imaginé ce qui s'était passé, pourtant rien n'expliquait ma présence à l'hôpital. Une fois les décharges signées, je fonça chez Julian. A peine rentrée dans son appartement, dont j'avais la clef, je le vis, effrondré, étendu sur son lit. Il n'avait aucun souvenir de ses méfaits commis lors de la pleine lune. Les nombreuses traces de sang qu'on avait nettoyée dans ma chambre et dans les couloirs l'avaient amené à conclure qu'il m'avait tué. Mais c'était pire que ça... Il m'avait transformée.

J'ai très mal vécu les premiers mois mes transformations, tant pour la douleur physique que morale. J'en voulais terriblement à Julian et en même temps, j'avais besoin de lui, de son expérience, de ses conseils. Seulement, je pris très vite goût à ces périodes bestiales Au lieu de les redouter, je me pris à les attendre avec impatience. Tout est tellement plus léger lorsqu'on est loup. Rien n'a d'importance, rien n'interdit de suivre ses instincts, monstrueux, certes, mais après tout, pourquoi lutter contre ce que l'on est.

Aujourd'hui, je suis ce qu'on appelle un loup sauvage, je n'éprouve aucun scrupule à me transformer en pleine nature, chassant la moindre proie qui croise mon chemin. Puisque je n'ai aucun souvenir de mes vistimes pourquoi s'embarrasser de culpabilité.
Julian, lui n'a pas comprit cela. Je l'ai donc laissé jouer au toutou bien dressé, pour aller moi, de mon côté, m'épanouir dans ma vrai nature.
J'ai malheureusement ce qu'on pourrait appelé un défaut gênant : j'ai un appétit plutôt très prononcé, qui commençait à attirer les regards à Los Angeles.

Du coup, j'ai mis les voiles une fois mon diplôme de journaliste en pôche et je viens de m'installer plus au nord, à Denhil Town. Le bruit court que les loups y sont présents depuis de nombreuses générations. Je viens donc me frotter à mes congénères pour voir ce qu'il en est de par ici.

Caractère de votre personnage [ Minimum 15 lignes ] :

Déja que j'avais un caractère de chien mais ma transformation a été loin de m'arranger ! Je suis depuis toujours tétue, espiègle, taquine mais depuis quelques années on peut ajouter à cela des humeurs changeantes. Je peux vouloir tout et son contraire à la fois. Désirer un homme à mes côtés, le transformer pour partager cette liberté animale, puis le jeter, comme une ordure, une fois l'envie passée. Disons une éternelle insatisfaite, curieuse de tout, désirant expérimenter le plus de chose possible et se lassant très vite.
Je tiens énormément à mon indépendance, je prends la vie comme elle vient, jouissant des plaisirs qu'elle me procure. C'est pourquoi la vie de bureau était bien loin de me convenir. L'écriture est pour moi un excellent moyen de laisser libre-court à mon imagination débordante, voire débridée ! C'est justement sous ce prétexte que je viens officiellement m'installer dans cette ville paumée. La nécessité de se mettre au vert pour être au calme et écrire tranquillement. Seulement, ce n'est pas totalement désintéressée que j'ai choisi cette ville. Après tout, des villes paumées, aux Etats Unis y en a des tas. Mais rares sont celles qui ont une meute fixe dont l'histoire remonte à plusieurs siècles. Je viens donc assouvir ma curiosité et collecter des informations sur les loups pour mon livre, et aussi, surtout pour moi. Il ne m'apparait pas superflu d'en savoir le plus possible sur ce que l'on est devenue. Je compte bien pour cela user de mes charmes pour délier les langues. Attention les Cocos ! Rachel sait se faire caline mais elle n'en sort pas moins les crocs !

Physique de votre personnage [ Minimum 15 lignes ] :

On peut dire que Dame Nature a été généreuse avec moi, elle m'a plutôt gatée. J'ai un physique sans gros défaut. Du haut de mes un mètre soixante-dix-huit, j'affiche sans prétention ma taille de guêpe et mes longues jambes racoleuses. Le soleil de Californie sous lequel j'ai vécu trois ans n'a laissé que très peu de trace sur ma peau naturellement claire. La différence avec la couleur sombre de mes yeux n'en est alors qu'accentuée et me donne ce regard mystérieux, presque félin que l'on qualifie souvent de provocateur. Là encore, notez toute l'ironie de parler de félin lorsque l'on se classe plutôt dans la catégorie des canins ...
Est-ce justement la part d'animal bestial en moi qui me fait avoir ce petit air de garçon manqué ? Je ne saurais le dire.
Toujours est-il que j'aime que mes cheveux bruns soit courts ainsi que subtiliser des accessoires pour hommes, tels que les cravates - noires évidement, je ne vais pas jusqu'à l'exentrique! - les vestons, les chapeaux et même les bretelles ! Portée sur une chemise entre-ouverte sur mon décolté, il n'y a rien de tel pour faire un carnage !
Cependant, n'allez pas penser que je suis un vrai bonhomme ! Surtout pas ! Je sais également jouer de ma féminité, portant régulièrement talons hauts et évidement, ne sortant pas sans un maquillage parfait ! Il n'y a rien de plus désolant qu'une femme qui se néglige, et ça malheureusement, il doit y en avoir des tas dans une ville aussi paumée! Ce qui d'un sens est un bien pour moi. Les hommes n'en seront que plus affamés de moi.

Description de votre loup [ Minimum 5 lignes ] :

Lorsque je me transforme, je suis alors une magnifique louve élancée au pelage chocolat, tacheté sur les pattes de touches cuivrées. Du fait de mes courts cheveux, j'ai le poil raz mais assez épais ce qui n'est pas négligeable l'hiver. Ce qui me différencie particulièrement des autres loups garou, c'est la pétitesse de mes oreilles. C'est à peine si l'on aperçoit les petits triangles de poils qui pointent vers le ciel. Fort heureusement pour moi, mon ouïe n'en est pas alterée.
Je suis très habile en tant que louve, je suis rapide et surtout très agile, ce qui m'a de nombreuses fois sauvée lorsque je rencontre des prédateurs qui veulent ma peau. Mais bien souvent, c'est moi qui ai la leur ...

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VOUS
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