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Défis d'écriture

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Message  N. Jeu 9 Fév - 14:12

La règle est simple : se lancer des défis d'écriture à tour de rôle en définissant, règles, contraintes, sujets...

Défi lancé à Rachel Nophans, le 9/02/12 à 14h35 !

Sophie n'était pas une trouillarde, -et ne l'avait d'ailleurs jamais été. Petite déjà, elle était à la tête d'une bande de copines qui n'avait pas froid aux yeux. S'inventant mésaventures, situations dangereuses et terrifiantes, elle menait sa troupe d'aventurières en herbe avec panache et courage vers l'inconnu et l'effroyable.
Aujourd'hui, Sophie avait dix-neuf ans. Jeune adulte, on serait porté à croire que son hardiesse avait pas faibli, mais c'était bien là le problème : la jeune femme était devenue, avec le temps, ce qu'on appelle communément une "froussarde invétérée". Pas la petite peureuse qui s'angoisse devant un film d'horreur non, non, le cas était bien pire. Sophie souffrait d'une émotivité extrême, d'une peur panique de tout et de rien... Le moindre grincement de porte, la moindre ombre menaçante sur un mur et elle hurlait à la mort, les cheveux hérissés sur sa tête, en proie à une hystérie folle furieuse. Une telle attitude lui gâchait la vie et elle s'employait chaque jour à corriger ce mal qui lui pourrissait l'existence.
Voilà pourquoi en cet instant, seule devant cette maison plantée au fond fin de la ville, délabrée et en ruine, abandonnée depuis des décennies, elle aurait tout donné pour se trouver à un autre endroit plutôt qu'ici. On disait qu'elle était hanté, certaines personnes y avait vu des fantômes abominables et on racontait des histoires terribles sur les habitants qui avait occupé les lieux Jadis, et qui avaient tous trouvé la mort de manière très étrange.
Elle allait cependant devoir y entrer, monter aux étages, prendre des photos des lieux et faire attention à tout ce qui se trouvait dans la demeure.
Quelle idiote ! Pourquoi s'était-elle portée volontaire pour écrire un article sur cette résidence intrigante pour le journal de l'Université ?! Pas question de reculer pourtant, elle avait sa fierté, cet article elle l'écrirait, même si une telle escapade l'horrifiait !




> Ton défi sera d'écrire la suite de cette histoire. Elle devra faire au minimum 20 lignes et au maximum 65 lignes. Cette suite devra être angoissante, surnaturelle, provoquer crainte, oppressement et horreur chez ton lecteur. Le dénouement devra être heureux. Wink


Dernière édition par N. le Sam 11 Fév - 12:29, édité 1 fois
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Message  Rachel S. Nophans Jeu 9 Fév - 18:27

Défi relevé le 09/02/12 à 18h47


Sophie avait un pied sur la première marche du palier et l'autre dans les touffes d'herbes hautes qui jalonnaient le sol. Ainsi engagée, elle ne devait plus faire demi-tour. Ses jambes étaient parcourues de tremblement tant sa frousse était grande, mais il fallait qu'elle le fasse, qu'elle surmonte ses angoisses, pour elles.
"Elles" c'était Laura et Alexandra, ses deux amies d'enfance défuntes depuis une dizaine d'années. La situation était d'autant plus terrifiante, que les lieux rappelaient étrangement la scène atroce dans laquelle elles avaient péries, sous les yeux de Sophie.

Alors qu'elles jouaient avec une bande de garçons, l'un d'eux proposa un défi aux trois complices : entrer dans la vieille maison en ruine du vieux Morgan, un ancien militaire instable qui restait cloîtré chez lui. Elles avaient pour mission de pénétrer dans sa maison et de leur rapporter un objet lui appartenant. Adrénaline, risque, enjeu : tous les ingrédients étaient réunis pour qu'elles acceptent avec engouement !
Une fois à l'intérieur pourtant, tout tourna au drame. Pour sûr qu'elles avaient trouvé le militaire ... mais lui aussi les avait débusquées, chez lui, en train de fouiner ...

Sophie s'appuya contre une poutre qui maintenait les soubassements du toit. Ce souvenir l'avait depuis toujours hantée, il ne se passait pas un jour sans qu'elle y pense, mais se reformuler de la sorte la chronologie des événements lui écrasait le cœur, comme s'il était comprimé dans un étau.
Elle se reprit néanmoins et fit un pas en avant. Lorsqu'elle mis la main sur la poignée pour ouvrir la porte, elle revit, comme si elle se dédoublait, vivant à la fois dans le passé et le présent, Alexandra, qui toute émoustillée de l’excitation qui la guidait, avait elle-même ouvert l'entrée de ce qui l'avait tuée.
Elle poussa la porte, sans en franchir le seuil, pour voir ce qu'il en était à l'intérieur. Face à elle, collée au mur, se dessinait une cheminée en pierre dont l'âtre, s'était habitué à contenir des araignées et leurs toiles plutôt que des rondins de bois incandescents.
Laura, matérialisée par son souvenir, entra en courant dans la pièce, sans se soucier de l'état des lieux. Sophie, ne sachant plus très bien en quelle année elle se trouvait, fonça droit devant pour rattraper son amie, et peut-être la sauver de sa mort programmée.

Lauraaaaaaa Noooooonnn !!!!!

C'est alors que tout défila à une vitesse étourdissante. Des coups de feu retentirent. Laura s'écroula sur le sol. Le sol céda, et Sophie fit une chute de deux étages à travers le plancher, rongé par les mites.
Sophie atterrit plus bas que terre, dans ce qui ressemblait à un cimetière creusé sous la maison. Des torches étaient plantées dans le sol, traçant une longue allée jouxtant des tombes oubliées depuis des centaines d'années. Sophie était terrifiée à l'idée de ce qu'elle pouvait bien découvrir ici, mais sa curiosité, vestige de son passé, s'anima avec une force inouïe.

Elle suivit le chemin tout tracé, après un virage sur la gauche, elle aperçut avec horreur ce qu'on pourrait appeler des nuages de fumées blanches, mais qu'elle identifia avec raison comme des âmes errantes, des fantômes ... Sophie ne put contenir un cri, sa main arriva trop tard au niveau de sa bouche pour empêcher le son de sortir. Inévitablement, elle se fit repérer par les fantômes, ils se retournèrent et virent de leurs yeux rouges luisants, la jeune fille, terrorisée par le spectacle auquel elle assistait. Elle voulut s'enfuir, mais ne le put pas. Les ombres s'approchèrent d'elle. Ils la prirent sous les bras et la transportèrent au centre de ce qui ressemblait à un cercle de sacrifice. Elle fut déposée sur un autel en marbre blanc, décoré de mille écritures anciennes.
Les fantômes parlaient à voix basse, Sophie ne comprenait rien de ce qu'ils se disaient, mais elle était certaine que cela la concernait et que ce n'était pas bon, vraiment pas bon pour elle.

Sophie n'avait jamais cru en Dieu, ni en aucune divinité, quelle que soit la religion, pourtant, elle se surprit à prier, à invoquer n'importe quel prophète pour qu'il lui vienne en aide. Plus les fantômes s'approchaient d'elle, plus elle intensifia ses prières. L'un d'eux brandissait un glaive en sa direction. Elle sentit la lame entrer dans son poignet et quelques gouttes de sang couler sur la table de sacrifice. C'est alors qu'elle vit apparaître ses deux amies, Laura et Alexandra. Elle vit avec peine qu'elles avaient chacune des trous rouges dans le corps, les marques qu'avaient laissé les balles du militaire fou.
Elles aussi, étaient des fantômes, mais elles n'étaient pas là pour les mêmes raisons que les autres, elles venaient sauver leur amie, répondant à son appel. Laura déversa sur le sol, tout autour de l'autel une trainée de poudre blanche tandis qu'Alexandra alla chercher l'un des flambeaux. Elle mit le feu à la poudre sans qu'aucune ombre ne réagisse. Leur action était extrêmement dangereuse pour Sophie, les flammes envahirent les contours de la table de marbre, mais elle se précipitèrent sur elle pour l'emmener loin de tout péril, laissant là, les âmes maléfiques courroucées par la perte de ce qui était leir victime sacrificielle permettant de se réincarner.

Sophie vit peu à peu disparaitre ses amies au fur et à mesure qu'elles la ramenaient au niveau du sol, à l'extérieur de la maison. Une fois sur l'herbe, elle se rendit compte qu'elle était de nouveau toute seule. Elle regarda en direction de la maison. Une explosion retentit et elle fut projeté contre terre, propulsée par un souffle émanant de la bâtisse, qui n'était plus qu'un tas de cendre. Comme si elle avait été le terrain d'une guerre nucléaire, il ne restait qu'un tas de ruine et de flammes éparses.
Bientôt, des sirènes de pompiers retentirent. Une fois sur place, ils prirent en charge Sophie, qui se révéla saine et sauve, l'esprit complètement bouleversé d'avoir vécut une telle après-midi, mais le cœur soulagé d'avoir revu ses amies. Bien que mortes, elles étaient toujours là pour veiller sur Sophie.

Défi achevé le 11/02/12 à 14h12
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Message  Spicy K. McLane Sam 11 Fév - 13:21

Eh bé... Tu l'as relevé avec brio ma p'tite Alexopêche ! Tous les ingrédients demandés sont réunis, tu es allée droit au but, sans omettre aucune des contraintes imposées. Je te félicite ; ça n'était pas forcément facile, mais je savais que tu ne pouvais que réussir ! Wink

Bravo, bravo ! Very Happy Very Happy Very Happy

DEFI REUSSI !
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Message  Rachel S. Nophans Jeu 16 Fév - 17:59

Défi n°2 : Lancé à Marley T. Davis le 16/02/12 à 18h35


o Contexte :
Jason est un homme perturbé. Très perturbé. A la suite de plusieurs internements en hôpital psychiatrique, jugé apte par le service médical à réintégrer la vraie vie, pour bonne conduite sur une longue durée, il vit depuis plus d'un an et demi à deux pas de chez vous, de chez lui, mais surtout ... de chez elle.

Le 25 novembre 2010, Jason a en effet aménagé dans un petit immeuble en périphérie, grâce à l'obtention d'un job d'éboueur. Le choc que procure un retour dans la vie réelle est toujours surveillé de près par les psychologues qui prennent en charge les réinsertions. Seulement là, dans le cas de Jason, Mme Renard n'avait pas détecté que Jason avait concentré son trouble mental sur une personne : sa voisine de pallier. Voilà plus d'un an que Jason l'observe discrètement, la suit sans qu'elle s'en rende compte, contrôle chacune des allées et venues de cette fille, dont il est littéralement fou.

Jason l'a décidé. C'est aujourd'hui. Aujourd'hui qu'il va aller la voir. Lui dire qu'il l'aime. Qu'il ne peut pas se passer d'elle. Elle non plus de peut pas se passer de lui. Elle va s'en rendre compte. Elle va l'aimer. Elle est à lui, et à personne d'autre !

o Règles :

Ton défi sera d'écrire cette rencontre entre Jason et sa voisine de pallier. L'action de Jason est préméditée, tu devras donc mettre en scène toute une attaque organisée. Il doit avoir les choses en main sans être perturbé par quiconque dans son action.
Tu devras écrire la suite à la première personne, du point de vue de Jason, en rendant compte de la folie qui le hante. La fin devra être sanglante, il devra y avoir un mort.
Aucun délai de longueur ni de temps de postage !
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Message  Marley T. Davis Mer 22 Fév - 15:00

J'ai toujours aimé jouer. Quand j'ai décroché mon diplôme de l'Université d'Harvard à mes vingts-deux ans j'ai vite trouvé un emploi qui m'a permis de faire rentrer de belles sommes d'argent dans mes poches. A cette époque j'aimais beaucoup fréquenter les casinos et boîtes branchées, en dépensant mon argent à tord et à travers. Jouer ma vie à pile ou face, vivre dans l'instabilité, au jour le jour, en risquant de tout perdre et donc de profiter de l'instant présent, j'aimais ça ! Mais ma vie incertaine ne plaisait pas à tout le monde.
A l'aube de mes trente ans, je restait un homme charmant. Je savais me montrer aimable, séducteur et attentionné mais cela ne suffisait pas à combler les femmes que je tentais de ramener à moi. Mes excès multiples, qu'il s'agisse de ma désinvolture concernant l'argent ou la frivolité de mes mœurs, rebutaient toutes les femmes qui croisaient mon chemin.
Je ne connus donc jamais l'amour, pas même le goût de la chair et ses plaisirs délicieux.
Aujourd'hui j'ai la quarantaine. J'ai une vie certes, beaucoup plus sobre comparée à celle de ma jeunesse, mais ça n'a pas vraiment d'importance. Je ne vois plus la différence de toute manière. Chaque matin mon défi est d'ouvrir les yeux afin d'affronter une nouvelle journée. Je suis la plupart du temps tenté de garder mes paupières closes, préférant le néant à ma vie monotone. Un coup de fil de Rose Renard me sort souvent de ma torpeur et m'oblige à me lever. Rose c'est mon médecin et j'ai intérêt à lui répondre et à lui dire que tout va bien si je veux qu'elle me foute la paix, sinon je suis bon pour une de ses visites à mon appartement. Moi tout ce que je souhaite c'est qu'on me laisse tranquille. Mon passé est assez moche, je dois dire. Oui j'ai été un sale type dans le temps. Après avoir perdu mon premier emploi qui m'assurait une belle vie de débauche, possible grâce à un salaire conséquent, j'ai commencé à dérailler un peu. J'ai commencé à zigouiller plusieurs femmes qui ne voulaient pas coucher avec moi. Elles étaient blessantes de me repousser de la sorte, d'autant que j'étais un jeune homme très séduisant. Alors je les tuais et leur faisait ensuite ce qu'elles refusaient de faire avec moi quand elles étaient encore vivantes. Je suis conscient maintenant que de forniquer avec une morte c'est mal, mais bon il faut me comprendre j'étais jeune et un peu déboussolé à l'époque...
Ce qui me fait lever le matin surtout, quand je n'ai pas la mère Renard au téléphone, c'est ma voisine. Une charmante petite femme, chevelure blonde vénitienne d'une vingtaine d'année. Elle a vraiment des formes à faire exploser des braguettes. Mais je ne suis pas un porc, je l'aime aussi parce qu'elle est incroyablement douce, généreuse et gentille. Même avec moi. Toujours souriante cette femme, elle a le don de me faire fondre. Seulement voilà je suis un vrai timide au fond et je dois dire qu'elle me fait souvent perdre mes moyens. Oui c'est surement pour ça que je n'ai jamais faire paraitre mon attirance pour elle. Mais je suis persuadé qu'elle ressent quelque chose pour moi aussi. Je ne dis pas ça en l'air. Il y a des signes, vous savez. Tous les matins, je me débrouille pour partir au travail en même temps qu'elle. Nombreuses on été les fois où elle est sortie de chez elle, habillée de manière très aguicheuse : petit débardeur moulant et mini short laissant entrevoir ses magnifiques genoux bien ronds. Ses genoux sont si beaux, fins que je suis persuadé sans les avoir touchés qu'ils sont d'une douceur extrême. Dans un tel accoutrement elle me parle alors, avec sa voix suave et mystérieuse. Son timbre trahit encore son jeune âge car elle part parfois dans des aigus involontaires qui me font frémir jusqu'aux orteils. Signaux encore lorsque je la croise aux boites à lettres communes, elle fait volontairement tomber une de ses lettres, se baisse avec sensualité et adopte un air détaché et innocent après m'avoir donné une parfaite vision de ses courbes affriolantes.
Cette femme joue avec moi, et moi j'aime toujours autant jouer qu'avant !
Le semaine dernière pourtant j'ai aperçu un homme entrer chez elle. J'ai pu déterminer à travers mon judas qu'il devait avoir son âge et que son physique était égal au mien dans mes belles années. Un rival donc. Mais je n'avais pas de soucis à me faire, Zoé m'aime c'est certain. Cet homme n'est que de passage. Juste de passage. Pourtant je ne suis remis en question ce jour-là. Après avoir discrètement écouté à sa porte et après avoir entendu leur ébats sexuels. Je me suis décidé à lui avouer son amour inconditionnel. Le temps pressait. Si je ne prenais pas mon courage à deux mains, je risquais de la perdre et nos passerions tous deux à côté de l'amour de nos vies.

Bien entendu j'ai tout prévu pour lui faire la déclaration. Je veux que tout soit parfait et surtout qu'elle soit impressionnée par mon audace et ma détermination. Les femmes aiment les hommes sûrs d'eux. Mon réveil sonne à 6h50. Je me prive de déjeuner, me lave : le corps, les cheveux, les dents, m'habille, me coiffe. Tout cela avec un soin impeccable. Zoé saurait apprécier un homme propre et présentable.
7h32. Timing parfait. Je mets mes chaussures, va veste. En sortant, je ne suis pas surpris de voir sa porte fermée. Aujourd'hui, elle va aller au marché. Pour aller au marché elle va devoir prendre un panier. Son panier c'est moi l'ai. Elle me l'a prêté la semaine passée pour que j'aille au supermarché avec. Je sonne donc à sa porte. Zoé est réglée comme une horloge elle aussi, c'est une qualité que j'aime chez elle aussi. Décidément nous sommes fait l'un pour l'autre. Elle répond, me remercie de lui rendre son panier, m'invite à entrer. Parfait, tout se déroule comme prévu. La gentillesse et la politesse de cette femme est prévisible. Elle me propose un verre, s'excuse de n'avoir que de l'eau, j'accepte sans rechigner. Elle est encore très aguicheuse aujourd'hui. Début de l'été, elle porte une petite robe légère, voluptueuse. Je décèle à nouveau dans son attitude un jeu de séduction évident. Nous discutons un moment, mais la conversation est timide. J'aperçois une photo d'elle et de l'homme qui a passé la nuit avec elle la semaine passée. Il est hors de question que je laisse ce gringalet gagner du terrain sur moi. Zoé est à moi, elle le sait, elle m'aime c'est certain. Mais il faut simplement que je me montre plus entreprenant. Bientôt ce sera moi qui sera en photo à ses côtés dans ce cadre ! Ni une, ni deux, alors que je passe près d'elle pour déposer mon verre d'eau dans l'évier je l'attrape à la nuque et l'embrasse. Elle me repousse. Ses yeux, deux pierres de charbon, sont ardents comme un volcan. Sa réaction est prévisible, elle élève la voix. Mais l'éclat que je perçois dans son regard trahit ses réelles émotions.

Je t'aime Zoé. Je t'aime depuis le premier jour que je t'ai vu. Ton regard a croisé le mien et depuis je suis aveugle à tout autre chose. Je ne vis plus normalement. Je ne vis que pour toi, en réalité. Je sais que tu m'aime aussi... Je l'ai senti. Oh oui Zoé, nous nous aimons... tellement, tellement.

Ma voix passionnée et ferme lui provoque une réaction prévisible, elle me répond "vous êtes fou", le fait qu'elle continue dans le vouvoiement m'amuse. Je ne pensais pas qu'elle pousserait le jeu jusque là. Elle me résiste, aime jouer avec moi, mais elle ne sait pas que je suis le plus fort dans ce domaine. Je saisis son poignet et la colle contre mon torse. Mon sourire semble la déstabiliser. Voyant qu'elle ne pourra se libérer de son étreinte, elle se met à simuler le drame en invoquant de fausses larmes et en me suppliant de la lâcher.

Oh mon amour... Sèches tes larmes, tout va bien maintenant. Plus besoin de se voiler la face, vivons notre histoire comme des adultes.

Je dépose à nouveau mes lèvres contre les siennes mais cette garce persiste dans son jeu de femme en détresse et tente de me repousser, je presse mon contact avec plus de force. Sa bouche reste bien close mais je parvins à enfoncer ma langue dans sa voluptueuses bouche et nous joignions nos êtres dans ce baiser intense. Je suis déstabilisé et j'en relâche un peu ma prise à son poignet tant ce baiser m'a fait de l'effet, elle en profite pour s'en détacher et s'élance déjà vers sa porte. Je cours après elle amusé par cette petite course vers l’extase. Mais à nouveau dans mes bras protecteurs, la voilà qui se met à crier, hurler à la mort.
Cette fois le jeu va trop loin, je lui demande de se taire, que j'ai gagné et qu'il n'y a plus besoin de jouer maintenant. Mais elle persiste. Ma main plaquée contre sa bouche ne suffit pas elle parvient à me mordre violemment la paume. Cette fois c'en est trop, elle va tout gâcher ! Mon amusement se transforme en léger agacement. Je lui demande de se la fermer une bonne fois pour toute mais elle continue à s'agiter comme un idiote. Alors que je pense l'affaire enfin calmée, elle m'envoie un violent coup dans les parties et s'empare d'un couteau, posé sur le plan de travail de la cuisine.

ARRÊTE-MOI CES CONNERIES PUTAIN DE MERDE !

Elle me traite encore de "pauvre malade mental". Je ne peux plus supporter qu'elle m'insulte de la sorte. On voit bien qu'elle n'a jamais vu un malade mental de sa vie. Si elle avait connu le Jason d'avant, elle aurait vu ce qu'était un fou-furieux. Moi je ne veux que son amour. Cela semble pourtant devenir compromis. Une telle perspective est inacceptable ! Elle m'aime cette petite garce ! Elle ne fait que jouer avec moi ! Comme toutes ces autres salopes qui m'ont rejeté !

LÂCHE CE PUTAIN DE COUTEAU, SALE PUTE !

Mais cette petite trainée n'a décidément rien compris, rien compris à rien du tout. A mon amour. Au sien envers moi. Rien de rien ! Elle plonge comme une idiote avec ce couteau pointé vers ma poitrine. J'arrête son mouvement en lui tenant les poignées. Pour éviter le pire, je cogne ses mains contre la table de la cuisine, elle finit par lâcher l'arme blanche après que j'ai pu entendre quelques uns de ses os craquer. Je me saisis de l'arme mais ses cris de détresse redoublent. Je lui ordonne de fermer sa saleté de gueule mais elle continue de plus belle. Il faut plusieurs coup de couteau en pleine poitrine pour que ses cris cessent. Le couteau s'enfonce comme dans du beurre. Des larmes viennent inonder mon visage, je lui hurle de me donner des explications justifiant son comportement, mais elle se contente de gémir comme une pauvre cruche. Mes coups de couteau répétés ne lui arrache que des cris pitoyables de plus en plus inaudibles. Mes pieds baignent dans une mare de sang sombre. Je regarde son visage taché de seulement quelques gouttes rouges, il est figé mais garde une expression terrorisée.

Pourquoi a-t-il fallu que tu gâche tout Zoé... Tu aurais pu être si heureuse avec moi.

Je sens mon corps s'effondrer sur le sien, et mes larmes se mêler à son sang. Sa peau encore chaude. Si douce... Cette union entre son corps et le mien à cet instant est parfaite.

Demain je quitte la ville et je m'appelle Carl...
.
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Message  Julia E. Passangers Mer 22 Fév - 20:46

Défi validé le 22/02/12 à 21h42 !


Gé-Ni-Al ! Franchement j'espère que tu ne tomberas jamais dans la folie car tu pourrais être un malade mental parfait ! xD

Tu rends parfaitement compte de son état psychologique, de ses actions et le tout avec beaucoup d'humour (noir bien sûr!). Règles parfaitement respectée, petit contexte préalable qui permet bien de se mettre dans l'esprit de Jason. Chapeau ! Défi relevé haut la main ! Wink
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Message  Marley T. Davis Mer 22 Fév - 22:16

Oh merci ma p'tite Alex !! ^^
Ce qui est cool maintenant c'est que c'est à moi de te trouver un défi. Comme je suis un mec extra, j'ai déjà une idée.

Défi n°3 : Lancé à Cyrielle Yenka le 22/02/12

o Contexte :

Michelle Love était la reine du Coco Banana, le bar de strip-tease à l'angle de la 13e et de la 14e, rue Madison Jake. Tous les hommes de la ville venaient dans ce bar dans le seul but de se délecter de son corps sublime, glissant et ondulant voluptueusement comme un serpent ardent, inondé par le feu des projecteurs. Michelle aimait se savoir désirée et être l'objet de nombreuses convoitises. La danse c'était sa passion, elle avait toujours été doué pour ça.
Ce soir Michelle avait enflammé la piste encore une fois. En regagnant sa loge d'artiste, elle compta les nombreux billets qu'on avait coincé à l'élastique de son sous-vêtement. Sa coiffeuse, qui trônait au milieu de la pièce spécialement aménagée pour elle, était composée d'un imposant miroir de star encadré de petit spots. Le miroir lui renvoya son reflet : même après s'être dépensée sur scène, Michelle restait sublime, d'une beauté sans égal.
On frappa à la porte sa loge, un homme très séduisant la salua et vint la submerger de compliments. Michelle avait l'habitude des compliments, elle en reçevait tous les soirs de la part de ses admirateurs. Cela dit, elle était plus receptive à ceux de ce mystérieux Adonis, probablement parce qu'il dégageait quelque chose de très attirant.
Michelle n'était pas comme ces trainées qui lui volaient parfois la vedette en se dandinant devant le bar en lui volant quelques clients, aussi fut-elle elle-même suprise d'avoir couché avec son visiteur seulement après quelques échanges. Elle se sentait tellement attirée par cet homme, c'en été presque surnaturel.

Je ne pensais pas que tu succomberais si vite à mon charme, lui dit-il.

Moi non plus je dois l'avouer.

S'il y a une chose que tu voudrais à tout prix conserver dans le monde, ça serait quoi ?

Ma beauté et l'impact que j'ai sur les hommes !

Se relevant immédiatement, l'homme afficha une mine triste mine. Michelle se releva, intriguée par son changement de comportement.

Qui a-t-il, mon beau ?

Il se contenta de déposer un baiser sur ses lèvres et d'ajouter "je vais te rendre meilleure" puis Michelle se mit à sombrer délicatement dans un sommeil étrange...


o Règles :

La difficulté de ce défi sera que je vais mener un peu ton écriture en te posant les bases de cette suite.
En effet à son réveil, Michelle va se réveiller, mais elle va découvrir qu'elle est entrée dans la peau d'un homme. Pas un cas irrécupérable à faire fuir toutes les femmes non, mais pas un canon de beauté non plus. L'homme mystérieux, responsable de sa transformation, lui aura laissé un mot lui expliquant que pour retrouver son apparence elle devra changer de comportement.
Tu vas devoir écrire cela, en respectant ces critères de récit. Le dénouement sera en revanche de ta plume. A toi de choisir s'il sera heureux ou malheureux. Ton récit devra avoir un ton plutôt humoristique mais le fond devra être plutôt moral, donneur de leçons.
Tu n'as pas de limites de lignes, ni de temps.

Bon courage !! Smile
(Promis le prochain défi sera plus soft Razz)
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