Marley Terence Davis se présente
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Marley Terence Davis se présente
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VOTRE PERSONNAGE
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Nom : DavisVOTRE PERSONNAGE
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Prénom : Marley, Terence
Âge : 34 ans
Groupe :
[] Chasseurs
[] Loups Civilisés
[X] Loups Sauvages
[] Louveteaux
Histoire de votre personnage :
Voici un discours que j'aurais pu tenir qu'il y a à peine quelques années. Mais bien sûr, maintenant, j'ai changé. Tout a changé :
Voici un discours que j'aurais pu tenir qu'il y a à peine quelques années. Mais bien sûr, maintenant, j'ai changé. Tout a changé :
"Vous qui rêvez d'une vie haute en couleurs, pleine de réussite et de grandeur, sachez que pour ma part j'ai toujours vécu à Denhil Town que je n'ai jamais dépassé la ville et ses bois... Aussi affligeant que cela puisse paraître, je me sens bien là où je suis et même si des personnes extérieures pourraient vite me qualifier de "plouc" en posant un regard sur moi, je ne changerais pas la vie que je mène car elle ne convient. Je me contente de peu. Donnez-moi un toit confortable, un bon voisinage et une activité pour occuper mon temps cela suffira à faire mon bonheur."
Fin de la parenthèse stupide.
Mes parents, mes grands-parents, les parents de mes grands-parents et leurs parents vivaient déjà dans cette ville pittoresque. Les Davis sont donc une vieille famille. Une famille qui, malgré de solides racines encrée dans les Terres de l’État de Washington, n'a jamais fait beaucoup parler d'elle -nous ne sommes pas d'une nature exubérante chez nous... Fils de bûcheron j'ai arpenté la forêt toute mon enfance. Je détestais aller à l'école, préférant accompagner mon père pour le voir abattre un arbre de belle taille. Non pas que j'étais un mauvais élève, au contraire, mes résultats étaient même plus que brillant. Mais le simple fait de rester assis dans une salle close me remplissait d'effroi.Mon père n'a jamais voulu que j'abatte d'arbre avec lui, bien que j'en mourais d'envie. Il me laissait, certes, venir avec lui, mais à chaque fois j'avais droit à un concert de ronchonnements et de profération de menaces.
Là, vous me direz "un gaillard comme ça, motivé par le métier, il a fini bûcheron comme son Papa, c'est certain !". Détrompez-vous. Vous oubliez dans l'histoire une personne importante : ma mère. A l'inverse de mon paternel, ma mère cherchait à tout prix à me faire étudier ; ayant fait elle-même de longues études elle était même parvenue à décrocher un diplôme de médecine mais avait dû renoncer à professer quand elle apprit qu'elle était enceinte. Elle avait renoncé à toute activité professionnelle et avait épousé le père de l'enfant, à savoir mon papa bûcheron. J'étais donc sa seconde chance à elle. Elle était passée à côté de sa vie de femme active pour se consacrer à son rôle -pas moins éprouvant- de femme au foyer. Malgré ma mauvaise volonté, son acharnement paya puisque je décrocha mon diplôme de lycéen avec des félicitations. Mais elle n'en resta pas là, elle chercha par la suite à me faire entrer dans une grande école de médecine dans l'Utah. Moi ce qui me plaisait c'était ma ville. Mon bois. Vivre avec la nature avec humer à pleins poumons l'air pur de la forêt. Voilà pourquoi je me suis battu pour ne pas suivre le parcours qu'elle traçait pour moi et que je suis devenu vendeur dans un magasin d'équipements de chasse et pêche. Ma mère n' a pu supporter longtemps que je mette à ce point ma vie en l'air avec les perspectives d'avenir qui s'offraient à moi. D'une nature déjà fragile, une pneumonie la balaya en peu de temps. Ne resta plus que mon père, toujours parti en forêt, ne revenant à la maison que périodiquement.
Je menais une vie paisible à Denhil Town, j'avais de bons contacts avec mes clients, et était naturellement chaleureux. Ils restaient cependant de simples clients, ils ne savaient ni mon nom, ni où j'habitais, certes, mais cela m'importait peu : j'étais heureux. Les années passèrent et je resta ce bon et serviable vendeur du Hunting&Fishing Shop, sans histoire et toujours à l'heure, sans jamais être de mauvaise humeur. Je ne passais pas une journée sans rendre service à qui que ce soit. Scier les branches du sapin d'une cliente après mon travail, faire le ménage dans la boutique après mes heures payées. Une routine qui ne me prévoyait aucun bouleversement à venir.
Un soir, je partis même de la boutique alors que mon boulot était normalement fini depuis cinq heures -du retard dans les factures et une nouvelle vitrine à faire. Vivant toujours au domicile familial, je n'eus pas spontanément, comme à mon habitude, l'envie de rentrer à la maison : la perspective de me retrouver à nouveau seul ne m'enchantait guère. La nuit était belle et il faisait bon pour un mois d'Avril, je décida donc de me promener un moment à la lisière de la forêt. Endroit où je n'avais plus trop l'occasion d'aller. Je croisa un vieil homme en chemin. Je le salua : "Bonsoir Monsieur Smith !" "Ah, bonsoir euh...". La réalité s'imposa alors à moi. Une douloureuse prise de conscience m'éclata au visage. Ma vie n'avait rien d'enviable. Elle était même misérable. Je faisais un boulot merdique, j'étais le bon chien-chien des voisins qui profitaient de ma gentillesse ; et moi, en retour, je n'avais rien. On ne me voyait pas. Les gens ne savaient même pas mon nom, une preuve évidente venait de m'être donnée ! Comment avais-je pu me voiler la face à ce point ? Ma promenade se transforma en errance, et sans que je m'en rende pleinement compte, je m'enfonçais dans la forêt. Quand je repris mes esprits, je fus surpris de constater que je ne connaissais que très peu cette partie du bois ; je m'employa donc à rebrousser chemin avant de me perdre pour de bon. Mais j'en fus incapable.
Une vision d'horreur me cloua sur place.
Devant moi, à seulement quelques mètres, une bête immense, semblable à un loup reniflait en ma direction. Fort heureusement, les feuillages et la pénombre furent mes alliés pour me dissimuler. Mais même sans me voir, j'étais persuadé que l'animal pouvait clairement me sentir. Je sortis alors discrètement de ma botte un poignard que je prenais soin chaque matin à ranger en bonne place. Mais cela ne me servit à rien quand la bête, sûre de ma présence, se rua sur moi et me plaqua au sol : le souffle coupé, j'en lâcha bêtement ma seule arme. Sentant ma dernière heure arrivée, je ne perdis pas contenance et défia la bête de regard. Je fus alors plus que troublé. D'une part, la bête se contentait de me tenir plaqué contre terre, d'une autre part, en fixant ses deux yeux immenses, je fus certain de reconnaitre ses iris. C'était celle de mon père. "Papa ?" La réaction fut immédiate, et elle ne manqua pas de m'horrifier : la bête se redressa sur ses pattes arrière et, après un rapide craquement os, se matérialisa en être humain. Mon père. Je fus subjugué. Mon effroi se transforma en hébétement. Mon hébétement en fascination. Sans que je bouge, mon père, apparemment soucieux d'avoir traumatisé son enfant, se jeta dans mes bras et m'étreignit.
Nous eûmes une très longue conversation dans les bois ce soir là. J'appris qu'il était un loup-garou, que s'il s'absentait tant en forêt, c'était afin de calmer ses pulsions animales afin d'écarter tout danger lorsqu'il était en communauté. Il me raconta comment une telle chose lui était arrivée. On l'avait mordu, il y avait déjà plusieurs décennies et en avait résulté cette aberration. Ma fascination devint de l'envie, je fus surpris de constater que les paroles de mon père sur l'horreur d'être un loup-garou sanguinaire m'exaspéraient. Comment pouvait-il ne pas aimer être loup-garou alors qu'il venait de me raconter de choses extraordinaires comme les sens développés, l'agilité décuplée, la force augmentée... Une profonde jalousie s'empara de mon esprit. Je compara ma vie de vendeur d'hameçons à son Odyssée sauvage qui ne connaissait aucune limite. N'y tenant plus, je demanda à mon père de me mordre. Je ne fus pas entièrement surpris de sa réponse : il refusa catégoriquement. Nous nous disputâmes avec une telle violence que je mis fin au conflit en tournant les talons, rempli de haine envers ce père qui n'avait jamais eu aucune ambition pour son fils.
Seulement, notre dispute en forêt n'avait pas réveillé que les écureuils. En arrivant à notre domicile, en bordure de la forêt, un loup se jeta sur moi. Force est de constater que la peur s'empara à nouveau de moi, surtout quand je vis qu'il ne s'agissait cette fois-ci pas de mon paternel, et pour cause : le loup-garou s'acharna sur mon corps. Après m'avoir plaqué avec ses puissantes pattes, je tenta de fuir. La bête me planta ses crocs dans la jambe. Dans un hurlement, je maudis ma famille entière d'avoir eu l'idée saugrenue de faire construire notre maison sur un terrain aussi reculé de la ville des décennies plus tôt. Mes cris n'alerteraient personne. La bête aurait tout le temps nécessaire pour se repaitre de ma carcasse. Je rampa péniblement jusqu'au jardin, près de l'atelier de mon père. Mais le loup-garou revint tranquillement à la charge, fou de pouvoir s'occuper avec une proie humaine, et il se délecta cette fois-ci de mon épaule droite, qu'il me déboîta par la même occasion. Pantelant, dégoulinant de sang, je sentis mes yeux se révulser, les Ténèbres venaient à moi. Je tenta de me relever en m'agrippant à une souche d'arbre sur laquelle mon père coupait ses rondins de bois. La hache qui lui permettait cette labeur y était plantée. Bénéficiant encore de suffisamment de force pour la déloger de la souche, je m'en empara de ma main valide et la planta de toutes les forces dans l'abdomen de la créature. Un gémissement m'indiqua que mon coup avait fait mouche. Délaissant sa proie, le loup-garou me lassa me vider de mon sang. J'eus besoin de l'intervention de mon père, quelques instants plus tard pour ne pas succomber. La nuit fut atroce. Il me semble avoir était si proche de la mort que j'en ai presque touché les Cieux. Mais, l'histoire se serait trop tragiquement finie s'il en avait été ainsi. Au fond de moi, cette situation me grisait. Je sentais que si je tenais bon, l'effort en vaudrait la chandelle. Je serais loup...! A cette pensée, mon cœur s'emballa et un processus de guérison instantané s'opéra. Je fus remis sur pieds le lendemain soir. Quand je rouvris les yeux, mon pitoyable père se tenait à mes côtés.
"Pourquoi ne pas être intervenu ? Tu es tout près." lui ai-je dit, faussement affligé.
Je regardait mon lâche de père s'inventer des excuses. Il tenta de noyer le poisson en m'indiquant ce qu'il allait advenir de moi quand je me transformerais à la prochaine pleine Lune. Je resta alité dans l'attente de ce fameux soir, non pas parce que je me sentais mal, bien au contraire, mais parce que je préférais ruminer ma rancœur envers mon père et savourer les évènements à venir plutôt que d'affronter ce quotidien écœurant qui était mon ancienne vie. Le soir tant attendu arriva plus vite que je ne l'aurais espéré.
A la tombée de la nuit, ignorant mon stupide père, je bondit hors de ma chambre et gagna le cœur de la foret. Alors que la sphère opaline sortait de derrière un nuage mon père arriva auprès de moi. Je lui cracha les pires obscénités. Des paroles qui étaient restées à mariner au fond de moi sans que je m'en rende compte. Alors que je crachais ma dernière insulte, le clair de lune frappa ma silhouette. Ce fut de loin la pire épreuve de ma vie. A côté de la douleur que j’eus ressenti à ce moment, l'attaque du loup n'était que de la rigolade. Mais une fois la douleur passée... je me sentis revivre. Ou plutôt vivre enfin ! A mes côtés, mon père, devenu loup lui aussi, me regardait piteusement en gémissant comme un chiot abandonné. C'était un spectacle écœurant. Force et puissance bouillonnaient en moi. Animé par des instincts bestiaux qui me dépassaient, je tua le plus férocement du monde mon loup de père.
Voilà maintenant 3 ans que je suis loup-garou. Trois ans que je vis ma vie de loup sauvage comme je l'entends, je passe des nuits à traquer mes innocentes proies. Mais vicieusement, je reste toujours caché, ne voulant nullement rendre public mon existence. J'ai appris à connaître les autres loups-garous de la forêt, il y en a des tas ici, à Denhil Town. Mais la plupart sont trop faibles et idiots pour se réjouir de leur animalité et ils cherchent désespérément à vivre en humain -alors qu'ils sont des bêtes, ce qu'il n'a aucun sens ! Un jour, il faudra faire quelque chose pour réduire ces mauviettes de Loups qui font honte à notre race !
Là, vous me direz "un gaillard comme ça, motivé par le métier, il a fini bûcheron comme son Papa, c'est certain !". Détrompez-vous. Vous oubliez dans l'histoire une personne importante : ma mère. A l'inverse de mon paternel, ma mère cherchait à tout prix à me faire étudier ; ayant fait elle-même de longues études elle était même parvenue à décrocher un diplôme de médecine mais avait dû renoncer à professer quand elle apprit qu'elle était enceinte. Elle avait renoncé à toute activité professionnelle et avait épousé le père de l'enfant, à savoir mon papa bûcheron. J'étais donc sa seconde chance à elle. Elle était passée à côté de sa vie de femme active pour se consacrer à son rôle -pas moins éprouvant- de femme au foyer. Malgré ma mauvaise volonté, son acharnement paya puisque je décrocha mon diplôme de lycéen avec des félicitations. Mais elle n'en resta pas là, elle chercha par la suite à me faire entrer dans une grande école de médecine dans l'Utah. Moi ce qui me plaisait c'était ma ville. Mon bois. Vivre avec la nature avec humer à pleins poumons l'air pur de la forêt. Voilà pourquoi je me suis battu pour ne pas suivre le parcours qu'elle traçait pour moi et que je suis devenu vendeur dans un magasin d'équipements de chasse et pêche. Ma mère n' a pu supporter longtemps que je mette à ce point ma vie en l'air avec les perspectives d'avenir qui s'offraient à moi. D'une nature déjà fragile, une pneumonie la balaya en peu de temps. Ne resta plus que mon père, toujours parti en forêt, ne revenant à la maison que périodiquement.
Je menais une vie paisible à Denhil Town, j'avais de bons contacts avec mes clients, et était naturellement chaleureux. Ils restaient cependant de simples clients, ils ne savaient ni mon nom, ni où j'habitais, certes, mais cela m'importait peu : j'étais heureux. Les années passèrent et je resta ce bon et serviable vendeur du Hunting&Fishing Shop, sans histoire et toujours à l'heure, sans jamais être de mauvaise humeur. Je ne passais pas une journée sans rendre service à qui que ce soit. Scier les branches du sapin d'une cliente après mon travail, faire le ménage dans la boutique après mes heures payées. Une routine qui ne me prévoyait aucun bouleversement à venir.
Un soir, je partis même de la boutique alors que mon boulot était normalement fini depuis cinq heures -du retard dans les factures et une nouvelle vitrine à faire. Vivant toujours au domicile familial, je n'eus pas spontanément, comme à mon habitude, l'envie de rentrer à la maison : la perspective de me retrouver à nouveau seul ne m'enchantait guère. La nuit était belle et il faisait bon pour un mois d'Avril, je décida donc de me promener un moment à la lisière de la forêt. Endroit où je n'avais plus trop l'occasion d'aller. Je croisa un vieil homme en chemin. Je le salua : "Bonsoir Monsieur Smith !" "Ah, bonsoir euh...". La réalité s'imposa alors à moi. Une douloureuse prise de conscience m'éclata au visage. Ma vie n'avait rien d'enviable. Elle était même misérable. Je faisais un boulot merdique, j'étais le bon chien-chien des voisins qui profitaient de ma gentillesse ; et moi, en retour, je n'avais rien. On ne me voyait pas. Les gens ne savaient même pas mon nom, une preuve évidente venait de m'être donnée ! Comment avais-je pu me voiler la face à ce point ? Ma promenade se transforma en errance, et sans que je m'en rende pleinement compte, je m'enfonçais dans la forêt. Quand je repris mes esprits, je fus surpris de constater que je ne connaissais que très peu cette partie du bois ; je m'employa donc à rebrousser chemin avant de me perdre pour de bon. Mais j'en fus incapable.
Une vision d'horreur me cloua sur place.
Devant moi, à seulement quelques mètres, une bête immense, semblable à un loup reniflait en ma direction. Fort heureusement, les feuillages et la pénombre furent mes alliés pour me dissimuler. Mais même sans me voir, j'étais persuadé que l'animal pouvait clairement me sentir. Je sortis alors discrètement de ma botte un poignard que je prenais soin chaque matin à ranger en bonne place. Mais cela ne me servit à rien quand la bête, sûre de ma présence, se rua sur moi et me plaqua au sol : le souffle coupé, j'en lâcha bêtement ma seule arme. Sentant ma dernière heure arrivée, je ne perdis pas contenance et défia la bête de regard. Je fus alors plus que troublé. D'une part, la bête se contentait de me tenir plaqué contre terre, d'une autre part, en fixant ses deux yeux immenses, je fus certain de reconnaitre ses iris. C'était celle de mon père. "Papa ?" La réaction fut immédiate, et elle ne manqua pas de m'horrifier : la bête se redressa sur ses pattes arrière et, après un rapide craquement os, se matérialisa en être humain. Mon père. Je fus subjugué. Mon effroi se transforma en hébétement. Mon hébétement en fascination. Sans que je bouge, mon père, apparemment soucieux d'avoir traumatisé son enfant, se jeta dans mes bras et m'étreignit.
Nous eûmes une très longue conversation dans les bois ce soir là. J'appris qu'il était un loup-garou, que s'il s'absentait tant en forêt, c'était afin de calmer ses pulsions animales afin d'écarter tout danger lorsqu'il était en communauté. Il me raconta comment une telle chose lui était arrivée. On l'avait mordu, il y avait déjà plusieurs décennies et en avait résulté cette aberration. Ma fascination devint de l'envie, je fus surpris de constater que les paroles de mon père sur l'horreur d'être un loup-garou sanguinaire m'exaspéraient. Comment pouvait-il ne pas aimer être loup-garou alors qu'il venait de me raconter de choses extraordinaires comme les sens développés, l'agilité décuplée, la force augmentée... Une profonde jalousie s'empara de mon esprit. Je compara ma vie de vendeur d'hameçons à son Odyssée sauvage qui ne connaissait aucune limite. N'y tenant plus, je demanda à mon père de me mordre. Je ne fus pas entièrement surpris de sa réponse : il refusa catégoriquement. Nous nous disputâmes avec une telle violence que je mis fin au conflit en tournant les talons, rempli de haine envers ce père qui n'avait jamais eu aucune ambition pour son fils.
Seulement, notre dispute en forêt n'avait pas réveillé que les écureuils. En arrivant à notre domicile, en bordure de la forêt, un loup se jeta sur moi. Force est de constater que la peur s'empara à nouveau de moi, surtout quand je vis qu'il ne s'agissait cette fois-ci pas de mon paternel, et pour cause : le loup-garou s'acharna sur mon corps. Après m'avoir plaqué avec ses puissantes pattes, je tenta de fuir. La bête me planta ses crocs dans la jambe. Dans un hurlement, je maudis ma famille entière d'avoir eu l'idée saugrenue de faire construire notre maison sur un terrain aussi reculé de la ville des décennies plus tôt. Mes cris n'alerteraient personne. La bête aurait tout le temps nécessaire pour se repaitre de ma carcasse. Je rampa péniblement jusqu'au jardin, près de l'atelier de mon père. Mais le loup-garou revint tranquillement à la charge, fou de pouvoir s'occuper avec une proie humaine, et il se délecta cette fois-ci de mon épaule droite, qu'il me déboîta par la même occasion. Pantelant, dégoulinant de sang, je sentis mes yeux se révulser, les Ténèbres venaient à moi. Je tenta de me relever en m'agrippant à une souche d'arbre sur laquelle mon père coupait ses rondins de bois. La hache qui lui permettait cette labeur y était plantée. Bénéficiant encore de suffisamment de force pour la déloger de la souche, je m'en empara de ma main valide et la planta de toutes les forces dans l'abdomen de la créature. Un gémissement m'indiqua que mon coup avait fait mouche. Délaissant sa proie, le loup-garou me lassa me vider de mon sang. J'eus besoin de l'intervention de mon père, quelques instants plus tard pour ne pas succomber. La nuit fut atroce. Il me semble avoir était si proche de la mort que j'en ai presque touché les Cieux. Mais, l'histoire se serait trop tragiquement finie s'il en avait été ainsi. Au fond de moi, cette situation me grisait. Je sentais que si je tenais bon, l'effort en vaudrait la chandelle. Je serais loup...! A cette pensée, mon cœur s'emballa et un processus de guérison instantané s'opéra. Je fus remis sur pieds le lendemain soir. Quand je rouvris les yeux, mon pitoyable père se tenait à mes côtés.
"Pourquoi ne pas être intervenu ? Tu es tout près." lui ai-je dit, faussement affligé.
Je regardait mon lâche de père s'inventer des excuses. Il tenta de noyer le poisson en m'indiquant ce qu'il allait advenir de moi quand je me transformerais à la prochaine pleine Lune. Je resta alité dans l'attente de ce fameux soir, non pas parce que je me sentais mal, bien au contraire, mais parce que je préférais ruminer ma rancœur envers mon père et savourer les évènements à venir plutôt que d'affronter ce quotidien écœurant qui était mon ancienne vie. Le soir tant attendu arriva plus vite que je ne l'aurais espéré.
A la tombée de la nuit, ignorant mon stupide père, je bondit hors de ma chambre et gagna le cœur de la foret. Alors que la sphère opaline sortait de derrière un nuage mon père arriva auprès de moi. Je lui cracha les pires obscénités. Des paroles qui étaient restées à mariner au fond de moi sans que je m'en rende compte. Alors que je crachais ma dernière insulte, le clair de lune frappa ma silhouette. Ce fut de loin la pire épreuve de ma vie. A côté de la douleur que j’eus ressenti à ce moment, l'attaque du loup n'était que de la rigolade. Mais une fois la douleur passée... je me sentis revivre. Ou plutôt vivre enfin ! A mes côtés, mon père, devenu loup lui aussi, me regardait piteusement en gémissant comme un chiot abandonné. C'était un spectacle écœurant. Force et puissance bouillonnaient en moi. Animé par des instincts bestiaux qui me dépassaient, je tua le plus férocement du monde mon loup de père.
Voilà maintenant 3 ans que je suis loup-garou. Trois ans que je vis ma vie de loup sauvage comme je l'entends, je passe des nuits à traquer mes innocentes proies. Mais vicieusement, je reste toujours caché, ne voulant nullement rendre public mon existence. J'ai appris à connaître les autres loups-garous de la forêt, il y en a des tas ici, à Denhil Town. Mais la plupart sont trop faibles et idiots pour se réjouir de leur animalité et ils cherchent désespérément à vivre en humain -alors qu'ils sont des bêtes, ce qu'il n'a aucun sens ! Un jour, il faudra faire quelque chose pour réduire ces mauviettes de Loups qui font honte à notre race !
Caractère de votre personnage :
J'ai été un toutou toute ma putain de vie d'humain, hors de question que je retombe dans ce traquenard ! Contrairement à beaucoup d'autres loups-garous, ma transformation à moi était désirée. Ardemment. Je dois dire qu'être loups-garous a été la meilleure chose qui me soit arrivé dans mon existence !
Je suis plutôt de nature à dire ce que je pense, on me trouve rude et fermé. Mais c'est un moyen pour moi de faire barrière à tout ce qui était attrait à l'ancien Marley : le trop gentil et amical benêt qui n'avait aucune reconnaissance. Pourquoi s'efforcer d'être bon avec son prochain. La vie ne fait pas de cadeau alors pas la peine de remuer la queue pour avoir un susucre parce qu'au bout du compte tout ce qu'on arrive à se ramasser c'est un bon coup sur le museau.
J'ai appris il y a quelques temps que ma mère n'était pas morte d'une pneumonie. Des salades de mon père ! Certes, sa santé était fragile, mais en vérité c'est des crocs de mon paternel qu'elle a connu la mort. Un soir où il ne se contrôlait plus, il l'a dévoré, sans avoir conscience de ce qu'il faisait. Après tout je ne lui en veux pas. Si j'avais appris ça au début de ma transformation ou juste après l'avoir tué, je n'aurais pas regretté mon acte et me serais dit qu'il avait eu ce qu'il méritait mais maintenant je peux comprendre la Faim. Je n'était même pas si étonné que ça quand je l'ai appris. Il a succombé à ses instincts primaires. C'était un homme faible. C'est donc tout à fait compréhensible qu'il ne soit pas parvenu à réfréner sa colère. Je suis donc empli de colère, mais plus entièrement pour les mêmes raisons qu'il y a trois ans. Je pense loup-garou désormais. Le meurtre ne m'émeut plus. Quant à ma mère, paix à son âme, puisse Dieu la réincarner dans un corps un peu moins fragile que celui qu'elle avait.
Je suis plutôt de nature à dire ce que je pense, on me trouve rude et fermé. Mais c'est un moyen pour moi de faire barrière à tout ce qui était attrait à l'ancien Marley : le trop gentil et amical benêt qui n'avait aucune reconnaissance. Pourquoi s'efforcer d'être bon avec son prochain. La vie ne fait pas de cadeau alors pas la peine de remuer la queue pour avoir un susucre parce qu'au bout du compte tout ce qu'on arrive à se ramasser c'est un bon coup sur le museau.
J'ai appris il y a quelques temps que ma mère n'était pas morte d'une pneumonie. Des salades de mon père ! Certes, sa santé était fragile, mais en vérité c'est des crocs de mon paternel qu'elle a connu la mort. Un soir où il ne se contrôlait plus, il l'a dévoré, sans avoir conscience de ce qu'il faisait. Après tout je ne lui en veux pas. Si j'avais appris ça au début de ma transformation ou juste après l'avoir tué, je n'aurais pas regretté mon acte et me serais dit qu'il avait eu ce qu'il méritait mais maintenant je peux comprendre la Faim. Je n'était même pas si étonné que ça quand je l'ai appris. Il a succombé à ses instincts primaires. C'était un homme faible. C'est donc tout à fait compréhensible qu'il ne soit pas parvenu à réfréner sa colère. Je suis donc empli de colère, mais plus entièrement pour les mêmes raisons qu'il y a trois ans. Je pense loup-garou désormais. Le meurtre ne m'émeut plus. Quant à ma mère, paix à son âme, puisse Dieu la réincarner dans un corps un peu moins fragile que celui qu'elle avait.
Physique de votre personnage :
Je suis un homme robuste, à la carrure imposante. Avant d'être loup, dans ma vingtaine, je n'avais pas cette silhouette. Les activités physiques que je me suis imposé une fois devenu Loup m'ont permis d'avoir ce volume. Je veux être un loup-garou imposant, impressionnant. Si on est une bête sanguinaire, autant pousser jusqu'au bout. De toute manière dans la forêt, entre loups sauvage, ce qui règne c'est la loi du plus fort, et je ne veux pas être le Loup qui s'enfuit !
Je suis assez négligé quand je reprend mon apparence humaine, ma barbe de plusieurs jours couvre mon visage défraichi et mes fines lèvres. Mes cheveux sont toujours en bataille, mais ça n'est pas trop une préoccupation majeure pour moi. En dehors de ça j'ai les yeux bleus, d'un bleu azur très spécial, à la fois froid et très abyssal, qui me donne un air hautain dès que je prends une posture plus dédaigneuse qu'à l’accoutumé. Cette apparence miteuse s'explique tout simplement parce que je ne m'aime pas en humain. Dès que je le peux je redeviens loup-garou, c'est ça qui me botte ! Je dois sans cesse faire attention à mon comportement quand je suis humain en revanche et ça n'est pas sans m’agacer. Mais vous serez dans le même quand si vous deviez vous tenir bien droit, la tête heure et jambes non-arquées au possible alors que vous passez le plus clair de votre temps à quatre pattes et redressé sur des pattes fléchies à l'extrême, la tête toujours baissées en train de renifler. J'ai d'ailleurs un bien grand mal à ne pas grogner et montrer les crocs quand je suis au restaurant et qu'on me rapporte une pièce de bœuf trop cuite !
Je suis assez négligé quand je reprend mon apparence humaine, ma barbe de plusieurs jours couvre mon visage défraichi et mes fines lèvres. Mes cheveux sont toujours en bataille, mais ça n'est pas trop une préoccupation majeure pour moi. En dehors de ça j'ai les yeux bleus, d'un bleu azur très spécial, à la fois froid et très abyssal, qui me donne un air hautain dès que je prends une posture plus dédaigneuse qu'à l’accoutumé. Cette apparence miteuse s'explique tout simplement parce que je ne m'aime pas en humain. Dès que je le peux je redeviens loup-garou, c'est ça qui me botte ! Je dois sans cesse faire attention à mon comportement quand je suis humain en revanche et ça n'est pas sans m’agacer. Mais vous serez dans le même quand si vous deviez vous tenir bien droit, la tête heure et jambes non-arquées au possible alors que vous passez le plus clair de votre temps à quatre pattes et redressé sur des pattes fléchies à l'extrême, la tête toujours baissées en train de renifler. J'ai d'ailleurs un bien grand mal à ne pas grogner et montrer les crocs quand je suis au restaurant et qu'on me rapporte une pièce de bœuf trop cuite !
Description de votre loup [ Minimum 5 lignes ] :
Je me plais beaucoup mieux en loup. Comme si cette nature était innée chez moi, j'ai beaucoup plus de charisme, de prestance quand je me retrouve avec du poil sur le dos. Mon pelage est brun mais il tire beaucoup sur le blond. j'aime cette couleur mordoré, à la fois ambrée, caramel qui recèle de zones plus contrastée claires pour certaines voire métalliques pour certaines autres endroits. Mes yeux bleus azur d'humain change cependant. C'est une caractéristique plutôt anodine chez les loups-garous qui, en temps normal, ne gardent presque que leurs yeux d'origine. Quand je deviens loup s'opère un phénomène assez étrange, mes pupilles se dilatent beaucoup et le bleu de mes yeux s'assombrit énormément si bien qu'on pourrait presque dire que mon regard est entièrement noir une fois que je suis animal.
Comme je l'ai pointé du doigt précédemment, je cherche à cultiver une allure imposante, voilà pourquoi d'une part je me complait à ma grande taille. De plus je suis d'une masse plutôt importante. Mes oreilles sont hautes et pointues. Cependant elles sont souvent baissées.
Comme je l'ai pointé du doigt précédemment, je cherche à cultiver une allure imposante, voilà pourquoi d'une part je me complait à ma grande taille. De plus je suis d'une masse plutôt importante. Mes oreilles sont hautes et pointues. Cependant elles sont souvent baissées.
Avatar : Chris Hemsworth
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VOUS
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Marley T. Davis- Messages : 35
Race : Loup-garou sauvage
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Localisation : Forêt de Denhil Town
Re: Marley Terence Davis se présente
On sent que l'habitude de poster revient ! Cette présentation est encore plus développée que la première et vraiment épatante ! Tu as des supers idées franchement ! Tout au long de ma lecture de ton histoire, je ne m'attendais pas à la suite ! Un grand bravo !
C'est donc avec un extrême honneur que JE TE VALIDE !
C'est donc avec un extrême honneur que JE TE VALIDE !
Rachel S. Nophans- Admin
- Messages : 73
Race : Louve Sauvage
Date d'inscription : 05/01/2012
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