Le loup entre dans la bergerie
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Le loup entre dans la bergerie
Rachel S. Nophans Ven 6 Jan - 20:08
Rachel avait roulé tout la nuit. Une pluie torrentielle avait battu sans relâche le parbrise du petit camion qu'elle avait loué pour déménager ses quelques meubles. Le camion était extrêmement chargé, ce qu'il était important de prendre en compte en cas de freinage d'urgence. Rachel s'était fait peur une ou deux fois à cause de cela le long du trajet, n'étant pas habituée à conduire ce genre de véhicule, et surtout sous cette météo. Le soleil de Los Angeles allait décidément lui manquer. Sa petite Mini-Cooper aussi, mais on lui avait assuré qu'elle arriverait par le prochain ferry en début de semaine prochaine à Olympia.
Rachel, pour une fois avait été prévoyante, elle avait organisé son départ à l'avance pour ne pas arriver comme un cheveu sur la soupe en plein trou paumé. Elle n'avait pas beaucoup de meubles à elle, mais il allait falloir faire avec, du moins les premiers temps car son compte courant était une nouvelle fois dans le rouge. La location du véhicule et le premier versement pour sa future maisonnette y étaient pour quelque chose. L'achat de vêtement chauds ne comptait évidemment pas pour Rachel.
Ce n'est que sur les coups de quatorze heures qu'elle arriva à Denhil Town. L'endroit était encore plus vert qu'elle ne l'avait imaginé. Des arbres, partout, de chaque côté de la route. C'est tout juste si les maisons ont réussi a poussé un peu les arbres pour s'installer entre la verdure.
La ville était petite, tout juste une bourgade de deux-milles cinq cent habitants, comme en témoignait le panneau à l'entrée de la ville qui souhaitait la bienvenue aux automobilistes.
Un parking servait apparement pour plusieurs boutiques. Rachel choisit de s'y garer et faillit bien rentrer dans une vieille fourgonnette qui quittait sa place. Elle fut remerciée par le chauffeur par un très doux poingt en l'air, qui était ma foi des plus chaleureux.
*Il était vraiment temps que j'arrive, je n'en peux plus de conduire!*
Elle ne prit pas la peine de chercher dans le camion parmi les cartons son parapluie. Evidemment, elle n'avait pas pensé à le mettre prêt d'elle. Le soleil tappant à son départ de Los Angeles ne lui laissait pas présager qu'elle allait devoir s'en servir. Sauf qu'il y a un monde entre le beau temps californien et le déluge de l'état de Washington. Tant pis pour le brushing. De toute façon, après plus de dix heures de route, elle n'était à quelques gouttes prêt.
Elle traversa en courant le parking et se réfugia dans le seul café du coin, élégamment baptisé : La bûche Baveuse. Son entrée ne passa pas innaperçue. Elle claqua la porte qui refuser de se fermer à cause d'une bourrasque de vent. C'est alors qu'elle se rendit compte, qu'elle avait toujours ses lunettes de soleil sur le dessus de la tête, mises à son départ.
Plus évident qu'elle débarquait dans le blaid tu meurs !
Elle se donna donc une démarche assurée et s'avança jusqu'au comptoir.
Bonjour, dit-elle, je sais que l'heure est un peu tardive mais est ce que vous servez encore des plats du jour ?
On lui répondit alors qu'on allait s'arranger en cuisine avec ce qui restait.
Rachel s'installa donc sur un tabouret du comptoir. Cela attira le regard de l'homme situé juste à côté d'elle qui finissait sa choppe de bière. Ne pouvant visiblement plus tenir sa langue, il engagea la conversation.
Rachel, pour une fois avait été prévoyante, elle avait organisé son départ à l'avance pour ne pas arriver comme un cheveu sur la soupe en plein trou paumé. Elle n'avait pas beaucoup de meubles à elle, mais il allait falloir faire avec, du moins les premiers temps car son compte courant était une nouvelle fois dans le rouge. La location du véhicule et le premier versement pour sa future maisonnette y étaient pour quelque chose. L'achat de vêtement chauds ne comptait évidemment pas pour Rachel.
Ce n'est que sur les coups de quatorze heures qu'elle arriva à Denhil Town. L'endroit était encore plus vert qu'elle ne l'avait imaginé. Des arbres, partout, de chaque côté de la route. C'est tout juste si les maisons ont réussi a poussé un peu les arbres pour s'installer entre la verdure.
La ville était petite, tout juste une bourgade de deux-milles cinq cent habitants, comme en témoignait le panneau à l'entrée de la ville qui souhaitait la bienvenue aux automobilistes.
Un parking servait apparement pour plusieurs boutiques. Rachel choisit de s'y garer et faillit bien rentrer dans une vieille fourgonnette qui quittait sa place. Elle fut remerciée par le chauffeur par un très doux poingt en l'air, qui était ma foi des plus chaleureux.
*Il était vraiment temps que j'arrive, je n'en peux plus de conduire!*
Elle ne prit pas la peine de chercher dans le camion parmi les cartons son parapluie. Evidemment, elle n'avait pas pensé à le mettre prêt d'elle. Le soleil tappant à son départ de Los Angeles ne lui laissait pas présager qu'elle allait devoir s'en servir. Sauf qu'il y a un monde entre le beau temps californien et le déluge de l'état de Washington. Tant pis pour le brushing. De toute façon, après plus de dix heures de route, elle n'était à quelques gouttes prêt.
Elle traversa en courant le parking et se réfugia dans le seul café du coin, élégamment baptisé : La bûche Baveuse. Son entrée ne passa pas innaperçue. Elle claqua la porte qui refuser de se fermer à cause d'une bourrasque de vent. C'est alors qu'elle se rendit compte, qu'elle avait toujours ses lunettes de soleil sur le dessus de la tête, mises à son départ.
Plus évident qu'elle débarquait dans le blaid tu meurs !
Elle se donna donc une démarche assurée et s'avança jusqu'au comptoir.
Bonjour, dit-elle, je sais que l'heure est un peu tardive mais est ce que vous servez encore des plats du jour ?
On lui répondit alors qu'on allait s'arranger en cuisine avec ce qui restait.
Rachel s'installa donc sur un tabouret du comptoir. Cela attira le regard de l'homme situé juste à côté d'elle qui finissait sa choppe de bière. Ne pouvant visiblement plus tenir sa langue, il engagea la conversation.
Rachel S. Nophans- Admin
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Re: Le loup entre dans la bergerie
Spicy K. McLane Ven 6 Jan - 22:07
S'il y avait bien une chose de certaine à Denhil Town c'était que les jolies femmes ne couraient pas les rues -et les rares d'entre elles ne venaient certainement pas trainer à La Bûche Baveuse. Il y en avait bien entendu mais elle était jolie à leur manière. Du moins, jolies d'une manière bien différente que celle de cette mystérieuse arrivante. Il était évident que cette charmante créature débarquait. Il suffisait de jeter un œil vers elle pour s'en apercevoir ; un gamin de dix ans aurait fait la différence entre elle et un habitant de Denhil' rien que par le contraste vestimentaire.
Si on prenait cette fille en comparaison avec Spicy par exemple : elle portait manifestement des vêtements de marques, achetés dans des magasins populaires, certes, mais qui devaient avoir leur réputation, elle était loin des habits pragmatiques et bon-marché de Spy. Pas la peine d'envisager une marche dans les bois avec les escarpins qu'elle portait, des baskets ou même des ballerines auraient été plus appropriées. Pas question de l'emmener faire un tour tout court : elle était vêtue de manière bien trop légère et aurait chopé un sacré coup de froid en moins de temps qu'il ne le faut pour dire "Atchoum".
De plus, on pouvait voir qu'elle apportait une extrême attention à son apparence. Son visage était maquillé à la perfection. Bien entendu, les femmes ici se maquillaient, mais pas avec autant de finesse et d'acharnement. Son allure était soignée de ses sourcils parfaitement épilés aux bijoux directs et branchés qu'il portait au cou et aux oreilles.
En définitive, une femme comme elle, ça faisait drôlement tâche dans un décor pareil.
Après l'avoir tant observé, Spy avala d'une traite le fond qui lui restait dans sa chope. Baldwin, le barman lança un sourire complice à Spicy qui lui répondit en secouant la tête, les sourcils froncés. Qu'est-ce qu'il s'imaginait ? Spy n'était pas du genre à draguer ce genre de poulettes superficielles ; il était simplement curieux. Voilà la raison pour laquelle il aborda la nouvelle venue :
Excusez-moi mais... d'où est-ce que vous venez comme ça ? Vous êtes perdue, je parie...
Espèrons-le. D'instinct Spicy pensa à la meute et aussi et surtout aux autres loups-garous qui peuplaient les bois. Si cette inconnue restait, innocente et naïve comme elle a l'air d'être... De plus elle ne connaissais surement pas la Région, elle allait probablement vouloir jouer la touriste, faire des escapades hasardeuses en forêt. Si une telle chose venait à se produire, Spy ne donnait pas cher de sa peau.
Si on prenait cette fille en comparaison avec Spicy par exemple : elle portait manifestement des vêtements de marques, achetés dans des magasins populaires, certes, mais qui devaient avoir leur réputation, elle était loin des habits pragmatiques et bon-marché de Spy. Pas la peine d'envisager une marche dans les bois avec les escarpins qu'elle portait, des baskets ou même des ballerines auraient été plus appropriées. Pas question de l'emmener faire un tour tout court : elle était vêtue de manière bien trop légère et aurait chopé un sacré coup de froid en moins de temps qu'il ne le faut pour dire "Atchoum".
De plus, on pouvait voir qu'elle apportait une extrême attention à son apparence. Son visage était maquillé à la perfection. Bien entendu, les femmes ici se maquillaient, mais pas avec autant de finesse et d'acharnement. Son allure était soignée de ses sourcils parfaitement épilés aux bijoux directs et branchés qu'il portait au cou et aux oreilles.
En définitive, une femme comme elle, ça faisait drôlement tâche dans un décor pareil.
Après l'avoir tant observé, Spy avala d'une traite le fond qui lui restait dans sa chope. Baldwin, le barman lança un sourire complice à Spicy qui lui répondit en secouant la tête, les sourcils froncés. Qu'est-ce qu'il s'imaginait ? Spy n'était pas du genre à draguer ce genre de poulettes superficielles ; il était simplement curieux. Voilà la raison pour laquelle il aborda la nouvelle venue :
Excusez-moi mais... d'où est-ce que vous venez comme ça ? Vous êtes perdue, je parie...
Espèrons-le. D'instinct Spicy pensa à la meute et aussi et surtout aux autres loups-garous qui peuplaient les bois. Si cette inconnue restait, innocente et naïve comme elle a l'air d'être... De plus elle ne connaissais surement pas la Région, elle allait probablement vouloir jouer la touriste, faire des escapades hasardeuses en forêt. Si une telle chose venait à se produire, Spy ne donnait pas cher de sa peau.
Spicy K. McLane- Messages : 55
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Re: Le loup entre dans la bergerie
Rachel S. Nophans Ven 6 Jan - 22:50
Enfin, il avait craché une phrase, plutôt hésitante dès les premiers sons mais qu'il voulait rendre neutre, désintéressée. Pourtant, visiblement, il l'était, intéressé, puisqu'il demandait la raison de sa visite dans ce bled.
Permettez moi de vous dire que vous vous trompez sur moi. Je ne suis absolument pas perdue, bien au contraire, puisque je suis arrivée à bon port.
Sitôt l'étonnement du jeune homme passée, Rachel lui tendit une ferme poignée de main tout en continuant de la sorte :
Je me présente : Rachel Nophans. Je viens emmènager ici, à Denhil Town, d'ailleurs vous pouvez vérifier, il y a un petit camion de déménagement sur le parking.
La patronne du bar, revint à ce moment avec une assiette alléchante. Un steack bien saignant garnis de rösties et de feuilles de salade. Elle ne put s'empêcher de prendre part à la conversation.
Aah oui ! C'est surement vous qui reprenez la maison de Franky ! On savait bien que les nouveaux occupants allaient arriver cette semaine, mais on ne pensait pas que ... que ça serait quelqu'un comme vous !
La femme, déjà marquée par les marques du temps qui passe, fut confuse de son manque de tact, elle préféra poser en hâte son assiette devant Rachel et retourna fissa à la cuisine.
Le rire flûté de Rachel s'accompagna d'un gargouillement de ventre. Visiblement son petit déjeuner était bien loin. Les odeurs qui s'échappaient du repas semblèrent réanimer son estomac trop longtemps soumis à la diette.
Elle ajouta à l'adresse de son voisin :
Excusez moi, je sais que c'est très impoli mais j'ai tellement faim que je pourrais manger un ours ! Mieux vaut que je me rabatte sur ce steak avant que je ne fasse un carnage.
Il ne pouvait qu'ignorer le double sens que prenait cette phrase prononcée par une personne comme Rachel ...
Elle engloutit une première bouchée gouluement. Au contact de la viande ses crocs de louve se développèrent de manière infime à l'intérieur de sa bouche. Un fin filet de sang coula même le long de sa lèvre inférieure. Elle se reprit néanmoins aussitôt pour ne rien laisser transparaître à son voisin. A peine arrivée, ce n'était vraiment pas le moment de se faire démasquer.
Elle attrappa alors la fine serviette de papier posée sur le comptoir et retrouva ses bonnes manières en s'essuyant délicatement.
Si vous saviez comme j'avais faim. J'ai roulé toute la matinée. Je viens de Los Angeles. Et vous ? Vous êtes du coin ?
Permettez moi de vous dire que vous vous trompez sur moi. Je ne suis absolument pas perdue, bien au contraire, puisque je suis arrivée à bon port.
Sitôt l'étonnement du jeune homme passée, Rachel lui tendit une ferme poignée de main tout en continuant de la sorte :
Je me présente : Rachel Nophans. Je viens emmènager ici, à Denhil Town, d'ailleurs vous pouvez vérifier, il y a un petit camion de déménagement sur le parking.
La patronne du bar, revint à ce moment avec une assiette alléchante. Un steack bien saignant garnis de rösties et de feuilles de salade. Elle ne put s'empêcher de prendre part à la conversation.
Aah oui ! C'est surement vous qui reprenez la maison de Franky ! On savait bien que les nouveaux occupants allaient arriver cette semaine, mais on ne pensait pas que ... que ça serait quelqu'un comme vous !
La femme, déjà marquée par les marques du temps qui passe, fut confuse de son manque de tact, elle préféra poser en hâte son assiette devant Rachel et retourna fissa à la cuisine.
Le rire flûté de Rachel s'accompagna d'un gargouillement de ventre. Visiblement son petit déjeuner était bien loin. Les odeurs qui s'échappaient du repas semblèrent réanimer son estomac trop longtemps soumis à la diette.
Elle ajouta à l'adresse de son voisin :
Excusez moi, je sais que c'est très impoli mais j'ai tellement faim que je pourrais manger un ours ! Mieux vaut que je me rabatte sur ce steak avant que je ne fasse un carnage.
Il ne pouvait qu'ignorer le double sens que prenait cette phrase prononcée par une personne comme Rachel ...
Elle engloutit une première bouchée gouluement. Au contact de la viande ses crocs de louve se développèrent de manière infime à l'intérieur de sa bouche. Un fin filet de sang coula même le long de sa lèvre inférieure. Elle se reprit néanmoins aussitôt pour ne rien laisser transparaître à son voisin. A peine arrivée, ce n'était vraiment pas le moment de se faire démasquer.
Elle attrappa alors la fine serviette de papier posée sur le comptoir et retrouva ses bonnes manières en s'essuyant délicatement.
Si vous saviez comme j'avais faim. J'ai roulé toute la matinée. Je viens de Los Angeles. Et vous ? Vous êtes du coin ?
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Re: Le loup entre dans la bergerie
Marley T. Davis Sam 7 Jan - 23:31
*Putain de bonne femme !*
Marley n'avait pas le temps pour se prendre le chou avec ces conneries ! Déjà qu'il ne supportait pas de devoir trainer la patte dans son corps d'humain trop lent et trop inconfortable, il fallait, qu'en plus de cela, une cliente le fasse poireauter devant la maison à emménager pendant vingt minutes, sans même qu'elle ne finisse par se pointer.
Furieux, il monta dans sa Chrysler et démarra en trombes en faisant crisser les pneus arrières de l'engin dans un demi-tour nerveux. Il fonça instinctivement vers le centre-ville. Une bonne bière, c'était ce dont il avait besoin là, maintenant ! C'était d'ailleurs l'un des seuls plaisirs qu'il lui était resté dès qu'il redevenait humain : savourer de l'alcool (avec aussi l'étonnant plaisir d'avoir des doigts pour se saisir des petits objets).
Il est fou de voir à quel point il est difficile de trouver grandes-surfaces, medecin ou même boulangerie dans les petites villes mais qu'en revanche celle-ci récèlent toujours énormément de bars.
A Denhil Town, il devait y avoir une demie douzaine de bars, mais, les gens qui habitaient dans le coin depuis longtemps savait que les meilleures pressions se trouvaient à La Bûche Baveuse. Il diriga donc son véhicule vers cette enseigne. Quelle ne fut pas sa rage quand, arrivant devant le bar, il découvrit une voiture, remplie de brocs et de plusieurs meubles en pièces détachées.
*Saleté d'étrangers... S'croient tout permis...*
L'ambiance à l'intérieur du bar était animée, comme à l'accoutumée. Josette, la patronne, zigzaguait entre les tables où des clients remuants et hilares faisait racler les pieds de leur chaise contre le carrelage. Au bar, deux hommes solitaires, accoudés au comptoir, semblait noyer de probables problèmes de couple dans leur chope de bière. Près d'eux, un jeune homme parlait à une femme qui tournait le dos à l'entrée.
Pas besoin de complément d'informations. C'était elle sa cliente. Mademoiselle Rachel Nophans, qu'il avait eu au téléphonequelques jours plus tôt, il suffisait de voir son accoutrement pour deviner qu'elle débarquait de sa Californie dorée.
Le lascar semblait flirter avec elle.
Je suis du coin. Mais j'habitais Denver avant de venir ici ! Oui, on peut se demander ce que je suis venu foutre dans un tel trou paumé, mais bon, le destin nous mène souvent à des endroits innattendus. En fait, nous ne sommes pas si différent tous les deux. Nous avons quitté une grande ville pour ce patelin. Je doute que nos raisons soient similaires en revanche..., ajouta-t-il.
Marley n'avait pas d'estime pour grand monde, pourtant déranger ce jeune homme alors qu'il tentait apparemment de draguer sa cliente le dérangea. Si on avait fait ce genre de chose à Marley quand il était plus jeune il l'aurait certainement mal pris. Mais il n'avait pas le temps d'y aller avec des pincettes.
M'dame, dit-il simplement pour l'interpeller.
Il ne parvint pas à donner des nuances courtoises au ton de sa voix. L'amertume était si grande qu'un tel effort était tout bonnement impossible. Elle se retourna vers lui de bonne grâce. Il essaya alors de se montrer le plus calme possible, mais en vain :
Vous vous remémorrez pourquoi vous êtes dans ce trou à rats, mademoiselle ? La route... La camionette que vous avez conduit durant des heures... Le déménagement... ? Si vous vous souvenez de tout ça, vous devez alors certaimement vous rappeler notre rendez-vous, devant votre nouvelle maison, à 14h tapantes ? Non ? Parce que je vous signale quand même qu'il est 14h35 passé ! Je vous ai attendu une demie heure devant votre bicoque. J'aurais souhaité au moins un coup de fil me prévenant que vous désiriez vous empifrer avant de venir me déposer vos meubles et de me voir les montrer aux étages supérieurs de votre maison !
Si Marley ne savait pas avec certitude qu'il avait créé la seule entreprise de déménagement de la ville, et qu'ainsi la jeune femme aurait pu se passer de ses services, il ne se serait pas permis ces paroles. De plus, la plupart des clients du bar, parlaient désormais d'une voix plus basses. Son intervention avait été exessive...
Marley n'avait pas le temps pour se prendre le chou avec ces conneries ! Déjà qu'il ne supportait pas de devoir trainer la patte dans son corps d'humain trop lent et trop inconfortable, il fallait, qu'en plus de cela, une cliente le fasse poireauter devant la maison à emménager pendant vingt minutes, sans même qu'elle ne finisse par se pointer.
Furieux, il monta dans sa Chrysler et démarra en trombes en faisant crisser les pneus arrières de l'engin dans un demi-tour nerveux. Il fonça instinctivement vers le centre-ville. Une bonne bière, c'était ce dont il avait besoin là, maintenant ! C'était d'ailleurs l'un des seuls plaisirs qu'il lui était resté dès qu'il redevenait humain : savourer de l'alcool (avec aussi l'étonnant plaisir d'avoir des doigts pour se saisir des petits objets).
Il est fou de voir à quel point il est difficile de trouver grandes-surfaces, medecin ou même boulangerie dans les petites villes mais qu'en revanche celle-ci récèlent toujours énormément de bars.
A Denhil Town, il devait y avoir une demie douzaine de bars, mais, les gens qui habitaient dans le coin depuis longtemps savait que les meilleures pressions se trouvaient à La Bûche Baveuse. Il diriga donc son véhicule vers cette enseigne. Quelle ne fut pas sa rage quand, arrivant devant le bar, il découvrit une voiture, remplie de brocs et de plusieurs meubles en pièces détachées.
*Saleté d'étrangers... S'croient tout permis...*
L'ambiance à l'intérieur du bar était animée, comme à l'accoutumée. Josette, la patronne, zigzaguait entre les tables où des clients remuants et hilares faisait racler les pieds de leur chaise contre le carrelage. Au bar, deux hommes solitaires, accoudés au comptoir, semblait noyer de probables problèmes de couple dans leur chope de bière. Près d'eux, un jeune homme parlait à une femme qui tournait le dos à l'entrée.
Pas besoin de complément d'informations. C'était elle sa cliente. Mademoiselle Rachel Nophans, qu'il avait eu au téléphonequelques jours plus tôt, il suffisait de voir son accoutrement pour deviner qu'elle débarquait de sa Californie dorée.
Le lascar semblait flirter avec elle.
Je suis du coin. Mais j'habitais Denver avant de venir ici ! Oui, on peut se demander ce que je suis venu foutre dans un tel trou paumé, mais bon, le destin nous mène souvent à des endroits innattendus. En fait, nous ne sommes pas si différent tous les deux. Nous avons quitté une grande ville pour ce patelin. Je doute que nos raisons soient similaires en revanche..., ajouta-t-il.
Marley n'avait pas d'estime pour grand monde, pourtant déranger ce jeune homme alors qu'il tentait apparemment de draguer sa cliente le dérangea. Si on avait fait ce genre de chose à Marley quand il était plus jeune il l'aurait certainement mal pris. Mais il n'avait pas le temps d'y aller avec des pincettes.
M'dame, dit-il simplement pour l'interpeller.
Il ne parvint pas à donner des nuances courtoises au ton de sa voix. L'amertume était si grande qu'un tel effort était tout bonnement impossible. Elle se retourna vers lui de bonne grâce. Il essaya alors de se montrer le plus calme possible, mais en vain :
Vous vous remémorrez pourquoi vous êtes dans ce trou à rats, mademoiselle ? La route... La camionette que vous avez conduit durant des heures... Le déménagement... ? Si vous vous souvenez de tout ça, vous devez alors certaimement vous rappeler notre rendez-vous, devant votre nouvelle maison, à 14h tapantes ? Non ? Parce que je vous signale quand même qu'il est 14h35 passé ! Je vous ai attendu une demie heure devant votre bicoque. J'aurais souhaité au moins un coup de fil me prévenant que vous désiriez vous empifrer avant de venir me déposer vos meubles et de me voir les montrer aux étages supérieurs de votre maison !
Si Marley ne savait pas avec certitude qu'il avait créé la seule entreprise de déménagement de la ville, et qu'ainsi la jeune femme aurait pu se passer de ses services, il ne se serait pas permis ces paroles. De plus, la plupart des clients du bar, parlaient désormais d'une voix plus basses. Son intervention avait été exessive...
[Le sujet du RP pourrait être renommé LES LOUPS DANS LA BERGERIE là !
^^]
Marley T. Davis- Messages : 35
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Re: Le loup entre dans la bergerie
Rachel S. Nophans Dim 8 Jan - 22:06
Une rimbambelle d'insultes se bousculèrent dans l'esprit de Rachel, se battaillant ferme pour savoir laquelles d'entre-elles seraient la plus appropriée à cet odieux personnage. Si l'endroit n'avait pas été aussi fréquenté et qu'elle ne comptait pas y déclarer domicile, pour sur que Rachel se serait transformée en louve et l'aurait massacré ! Mais il fallait se tenir. C'était bien un des désavantages de l'apparence civilisée qu'elle voulait renvoyer mais qui n'était, au combien, pas fait pour elle.
Elle ne put cependant refreiner un froncement de sourcil méprisant, l'agacement qu'elle ressentait était trop important. Faire la minable, devoir se plier aux normes de courtoisie alors qu'elle valait bien plus que ça ...
*Calme toi ... Tout le monde te regarde ... Restes digne !*
Mr. Davis ! Mais oui bien sur ... Où avais-je la tête ?!? Je suis sincèrement désolée, l'appel du ventre a malheureusement tout les droits sur l'esprit ...
Est-ce que pour m'excuser de mon ingratitude je peux me permettre de vous offrir un p'ti quelque chose, ce qui vous dit, une bière par exemple ? Je finis rapidement cela et on peut y aller après ... si vous n'avez pas d'autre rendez vous ...
Elle accompagna sa fin de phrase d'un sourire sincère qui avait la particularité de faire des ravages. Tout du moins en Californie. Avec ces hommes bourrus et grossiers, ça allait peut-être changer.
Les conversations du bar reprirent de plus belle. Visiblement sa réponse avait convaincu, au moins les curieux alentours. Il restait encore à savoir si le déménageur allait se calmer. Elle, en tout cas, avait su garder la face polie et sociable qu'elle voulait afficher aux yeux de tous.
Ce soir, Rachel allait devoir chasser. La journée commençait sérieusement à lui peser sur les nerfs, si elle restait trop longtemps sans muter, elle était très facilement vulnérable aux emportements, et puis se serait une bonne manière de visiter les alentours, avec un oeil beaucoup plus perspicace que celui d'un humain...
[C'est un peu court et je m'en excuse mais je ne trouve pas d'idée sur ce que je pourrais ajouter :/ ]
Elle ne put cependant refreiner un froncement de sourcil méprisant, l'agacement qu'elle ressentait était trop important. Faire la minable, devoir se plier aux normes de courtoisie alors qu'elle valait bien plus que ça ...
*Calme toi ... Tout le monde te regarde ... Restes digne !*
Mr. Davis ! Mais oui bien sur ... Où avais-je la tête ?!? Je suis sincèrement désolée, l'appel du ventre a malheureusement tout les droits sur l'esprit ...
Est-ce que pour m'excuser de mon ingratitude je peux me permettre de vous offrir un p'ti quelque chose, ce qui vous dit, une bière par exemple ? Je finis rapidement cela et on peut y aller après ... si vous n'avez pas d'autre rendez vous ...
Elle accompagna sa fin de phrase d'un sourire sincère qui avait la particularité de faire des ravages. Tout du moins en Californie. Avec ces hommes bourrus et grossiers, ça allait peut-être changer.
Les conversations du bar reprirent de plus belle. Visiblement sa réponse avait convaincu, au moins les curieux alentours. Il restait encore à savoir si le déménageur allait se calmer. Elle, en tout cas, avait su garder la face polie et sociable qu'elle voulait afficher aux yeux de tous.
Ce soir, Rachel allait devoir chasser. La journée commençait sérieusement à lui peser sur les nerfs, si elle restait trop longtemps sans muter, elle était très facilement vulnérable aux emportements, et puis se serait une bonne manière de visiter les alentours, avec un oeil beaucoup plus perspicace que celui d'un humain...
[C'est un peu court et je m'en excuse mais je ne trouve pas d'idée sur ce que je pourrais ajouter :/ ]
Rachel S. Nophans- Admin
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Age : 38
Re: Le loup entre dans la bergerie
Marley T. Davis Ven 13 Jan - 22:39
Je ne bois pas de bière tant que je n'ai pas quitté mon travail, répondit Marley grognon. Je pensais l'avoir terminé après m'être résigné à vous attendre un minute de plus mais il semblerait que mon déménagement de la journée soit de nouveau d'actualité.
Un effort musculaire et Marley parvint à présenter à la jeune femme ce qui pouvait être perçu comme un sourire aimable.
Suivez-moi dans ce cas.
Elle n'avait presque pas touché à son assiette. Marley craignit un court instant de ne pas agir en gentleman. Mais à bien y penser, quitter son repas était un acte plus que normal afin de s'excuser de son comportement. Ce qu'elle fit, sans rechigner, au grand étonnement de Marley.
Elle adressa quelques mots à son voisin qui l'avait abordé, lui souhaita une bonne journée, appela Josette, s'excusa de n'avoir pas englouti un repas qui pourtant semblait délicieux, la paya en insistant. Polie et cordiale sous toutes les coutures. Marley renifla dédaigneusement et tourna les tâlons quand il vit la jeune femme prendre son sac à main et quitter sa chaise de bar.
Suivez-moi et surtout repérez bien les coins de la ville sur le trajet suceptible de vous intéresser : magasin de bouffe, de fringues, épicerie, banque et j'en passe ! Je ne pense pas pouvoir me payer le luxe de vous faire visiter les alentours.
Je dois dire que quand j'ai vu le barda dans votre caisse, je n'ai pas estimé qu'il contenait autant de meubles. Je pensais en avoir pour une petite demie-heure, tout au plus ! C'est trompeur ces bêtes là, dit-il en désignant le coffre, les bras encombrés d'une table basse.
La jeune femme sourit poliment, elle s'affaira en déposant dans la maison des objets moins lourds que ceux portés par Marley. Même si son boulot était de sortir absolument tout du véhicule, elle tenait à l'aider. Sous ce geste aimable, Marley soupçonna la nouvelle venue de s'occuper de ses objets personnels, qu'elle ne souhaitait certainement pas mettre dans les mains de n'importe qui.
Ils eurent tôt fait de finir. Malgré une heure passé à décharger, la jeune femme et lui n'avait échangé que très peu de paroles. Connaissant déjà son nom et son lieu de provenance, il apprit qu'elle était célibataire et qu'elle le vivait très bien, qu'elle n'avait pas vraiment de famille dans le coin et que -pour faire taire les questions de Marley- elle n'avait jamais vraiment eu de liens très profond avec eux et que de ce fait s'éloigner d'eux n'était pas un drame en soi..
Eh bien, je vais vous souhaiter une bonne continuation. J'espère ne pas avoir affaire à vous dans les prochains jours : cela veut souvent signifier que j'ai mal fait mon boulot... Bonne fin de journée.
[i]Elle glissa une poignée de billets dans sa main et après un hochement de tête reconnaissant, Marley fut troublé par le sourire se dessina sur le visage de la jeune femme. Voilà qu'il était nerveux désormais !
Un effort musculaire et Marley parvint à présenter à la jeune femme ce qui pouvait être perçu comme un sourire aimable.
Suivez-moi dans ce cas.
Elle n'avait presque pas touché à son assiette. Marley craignit un court instant de ne pas agir en gentleman. Mais à bien y penser, quitter son repas était un acte plus que normal afin de s'excuser de son comportement. Ce qu'elle fit, sans rechigner, au grand étonnement de Marley.
Elle adressa quelques mots à son voisin qui l'avait abordé, lui souhaita une bonne journée, appela Josette, s'excusa de n'avoir pas englouti un repas qui pourtant semblait délicieux, la paya en insistant. Polie et cordiale sous toutes les coutures. Marley renifla dédaigneusement et tourna les tâlons quand il vit la jeune femme prendre son sac à main et quitter sa chaise de bar.
Suivez-moi et surtout repérez bien les coins de la ville sur le trajet suceptible de vous intéresser : magasin de bouffe, de fringues, épicerie, banque et j'en passe ! Je ne pense pas pouvoir me payer le luxe de vous faire visiter les alentours.
***
Je dois dire que quand j'ai vu le barda dans votre caisse, je n'ai pas estimé qu'il contenait autant de meubles. Je pensais en avoir pour une petite demie-heure, tout au plus ! C'est trompeur ces bêtes là, dit-il en désignant le coffre, les bras encombrés d'une table basse.
La jeune femme sourit poliment, elle s'affaira en déposant dans la maison des objets moins lourds que ceux portés par Marley. Même si son boulot était de sortir absolument tout du véhicule, elle tenait à l'aider. Sous ce geste aimable, Marley soupçonna la nouvelle venue de s'occuper de ses objets personnels, qu'elle ne souhaitait certainement pas mettre dans les mains de n'importe qui.
Ils eurent tôt fait de finir. Malgré une heure passé à décharger, la jeune femme et lui n'avait échangé que très peu de paroles. Connaissant déjà son nom et son lieu de provenance, il apprit qu'elle était célibataire et qu'elle le vivait très bien, qu'elle n'avait pas vraiment de famille dans le coin et que -pour faire taire les questions de Marley- elle n'avait jamais vraiment eu de liens très profond avec eux et que de ce fait s'éloigner d'eux n'était pas un drame en soi..
Eh bien, je vais vous souhaiter une bonne continuation. J'espère ne pas avoir affaire à vous dans les prochains jours : cela veut souvent signifier que j'ai mal fait mon boulot... Bonne fin de journée.
[i]Elle glissa une poignée de billets dans sa main et après un hochement de tête reconnaissant, Marley fut troublé par le sourire se dessina sur le visage de la jeune femme. Voilà qu'il était nerveux désormais !
Marley T. Davis- Messages : 35
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Re: Le loup entre dans la bergerie
Rachel S. Nophans Dim 15 Jan - 0:27
Rachel ne put s'empêcher d'adresser un sourire ravageur à cet homme qui se cachait sous une façade de déménageur grognon et froid. Quelque chose chez lui l'attirait. Peut-être le côté "mystérieux et innaccessible" que toutes les filles ne manquent pas de préciser dans leur définition de l'homme parfait. Un de ces clichés véhiculés par les feuilletons typiques de l'Amérique et qui se sont répandus comme une traînée de poudre jusqu'à l'étranger.
Elle s'apprêta à lui retourner un "bonne journée" amical lorsque subitement elle changea d'avis.
Attendez !
Vous avez tout à l'heure refusé une bière puisque vous n'aviez pas fini votre journée mais maintenant c'est le cas ... Est ce que ça vous dis d'en prendre une rapidement ? Elle ne sera peut être pas aussi fraiche que ce que vous auriez pu avoir tout à l'heure au bar du coin mais au moins, j'aurais l'impression de me faire un peu pardonner de vous avoir oublié en vous offrant une bière apportée de Californie.
Le tout accompagné d'un mordillement de lèvres, le déménageur ne put qu'accepter. Rachel referma alors la porte qu'il avait entrouverte et se retrouva à quelques centimètres de Marley. Sa réaction fut alors immédiate, il colla fermement ses lèvres sur celles de la jeune femme. Après tout, on ne propose pas un dernier verre chez soi pour parler de politique ....
Il marqua un temps d'arrêt comme pour vérifier que ce baiser volé ne soit pas réprouvé. Ce fut tout le contraire. Ainsi encouragée, Rachel ne fit que lui rendre l'appareil. Elle lui prit délicatement la nuque pour rapprocher leur étreinte et redoubla ses baisers, allant même jusqu'à lui mordiller les lèvres. Incontiemment, elle le faisait reculer en arrière et il finit par se retrouver le dos contre le mur de l'entrée. Loin de décoller ses lèvres, il laissa descendre lentement sa main le long du buste de Rachel, jusqu'à arriver sous ses fesses. D'un simple geste, il la souleva. Elle enroula agilement ses jambes autour de son buste et passa ses mains par l'encolure, sous la chemise de Marley. Sa peau, bien que tiède, frissona à ce contact.
Elle lui murmura dans le creux de l'oreille un frémissant "dans la chambre" et il s'executa. Pas besoin de lui indiquer le chemin puisqu'il avait lui même monté le lit jusqu'à l'étage. Il la porta donc, sans manifester la moindre difficulté et en profita même pour descendre ses lèvres sur le cou de la jeune femme. Ce fut avec la plus grande délicatesse qu'il la déposa sur le matelas. Mais, soudain, comme paralysé il s'arrêta tout net, s'assit à ses côtés le regard perdu dans la cage d'escalier, visiblement embarrassé par la tournure que prenait la situation.
Rachel, pris cela pour une marque de respect, après tout, ils ne s'étaient rencontrés qu'à peine deux heures auparavant, ce qui la fit sourire d'un air bienveillant.
Cela pourtant ne la réfreina guère. Ce n'était pas la première fois qu'elle se trouvait dans une telle situation, sans pour autant que cela soit une habitude.
Elle se releva du lit, poussa la porte par l'encadrement duquel il regardait et se posta devant lui. Elle entama alors un jeu de séduction en détachant une à une les agrafes de son corsage noir, le tout accompagné d'un regard langoureux. Une fois en soutien-gorge, elle s'avança lentement et s'assit à califouchon de part et d'autre des cuisses de Marley et le fit tomber à la renverse sur le lit. Rachel lui déposa un baiser sur les lèvres, rapide, furtif, puis un sur le menton, le cou, et se mit à lui déboutonner la chemise.
Une fois torse nu, il prit un peu les devants et la fit basculer sur le côté pour ne pas rester sous elle. Tout en la couvrant de baisers et de carresses, il finit de se deshabiller et entreprit même de le faire pour Rachel. Cependant la fermeture de sa jupe lui tenait tête. D'un geste un peu brutal, il la fit cèder sous ses doigts. Un léger bruit d'objet métalique tombant sur le plancher indiqua qu'il l'avait cassée.
Cela ne calma pas ses ardeurs, son esprit ne répondait plus de rien, seules les pulsions sexuelles qui le parcouraient animaient son corps.
Ainsi entammé, il est difficile de s'arrêter de dévorer le fruit défendu, lorsque les premières bouchées vous ont alléchées.
Marley se révela très attentif aux désirs de la jeune femme, peut-être même trop, ce qui dénotait son innexpérience. Sa maladresse le rendait presque touchant. Rachel se rendit bien compte qu'il essayait de se donner un air assuré et confiant comme il l'avait jusqu'à présent démontré aux cours de leur conversation alors qu'il n'en était rien dans cette intimité nouvelle. Voir ce côté plus réservé la remplit de tendresse.
C'est avec un certain attachement pour son déménageur qu'elle finit quelques minutes plus tard [Hors RPG : 7 minutes pour être plus précise xD] par se coller contre lui. Ses bras forts, protecteurs, se resseraient sur elle. Elle était bien ainsi, dans une certaine sécurité qu'elle n'avait pas ressentie depuis longtemps. Mais cette étreinte ne dura pas, bientôt, Marley la repoussa et sortit à la hâte du lit.
Surprise, elle s'adressa à lui en le tutoyant. Leurs ébats les ayant ainsi rapprochés, la distance d'un vouvoiement n'était plus appropriée.
Où vas-tu ? Tu es pressé ?
Elle s'apprêta à lui retourner un "bonne journée" amical lorsque subitement elle changea d'avis.
Attendez !
Vous avez tout à l'heure refusé une bière puisque vous n'aviez pas fini votre journée mais maintenant c'est le cas ... Est ce que ça vous dis d'en prendre une rapidement ? Elle ne sera peut être pas aussi fraiche que ce que vous auriez pu avoir tout à l'heure au bar du coin mais au moins, j'aurais l'impression de me faire un peu pardonner de vous avoir oublié en vous offrant une bière apportée de Californie.
Le tout accompagné d'un mordillement de lèvres, le déménageur ne put qu'accepter. Rachel referma alors la porte qu'il avait entrouverte et se retrouva à quelques centimètres de Marley. Sa réaction fut alors immédiate, il colla fermement ses lèvres sur celles de la jeune femme. Après tout, on ne propose pas un dernier verre chez soi pour parler de politique ....
Il marqua un temps d'arrêt comme pour vérifier que ce baiser volé ne soit pas réprouvé. Ce fut tout le contraire. Ainsi encouragée, Rachel ne fit que lui rendre l'appareil. Elle lui prit délicatement la nuque pour rapprocher leur étreinte et redoubla ses baisers, allant même jusqu'à lui mordiller les lèvres. Incontiemment, elle le faisait reculer en arrière et il finit par se retrouver le dos contre le mur de l'entrée. Loin de décoller ses lèvres, il laissa descendre lentement sa main le long du buste de Rachel, jusqu'à arriver sous ses fesses. D'un simple geste, il la souleva. Elle enroula agilement ses jambes autour de son buste et passa ses mains par l'encolure, sous la chemise de Marley. Sa peau, bien que tiède, frissona à ce contact.
Elle lui murmura dans le creux de l'oreille un frémissant "dans la chambre" et il s'executa. Pas besoin de lui indiquer le chemin puisqu'il avait lui même monté le lit jusqu'à l'étage. Il la porta donc, sans manifester la moindre difficulté et en profita même pour descendre ses lèvres sur le cou de la jeune femme. Ce fut avec la plus grande délicatesse qu'il la déposa sur le matelas. Mais, soudain, comme paralysé il s'arrêta tout net, s'assit à ses côtés le regard perdu dans la cage d'escalier, visiblement embarrassé par la tournure que prenait la situation.
Rachel, pris cela pour une marque de respect, après tout, ils ne s'étaient rencontrés qu'à peine deux heures auparavant, ce qui la fit sourire d'un air bienveillant.
Cela pourtant ne la réfreina guère. Ce n'était pas la première fois qu'elle se trouvait dans une telle situation, sans pour autant que cela soit une habitude.
Elle se releva du lit, poussa la porte par l'encadrement duquel il regardait et se posta devant lui. Elle entama alors un jeu de séduction en détachant une à une les agrafes de son corsage noir, le tout accompagné d'un regard langoureux. Une fois en soutien-gorge, elle s'avança lentement et s'assit à califouchon de part et d'autre des cuisses de Marley et le fit tomber à la renverse sur le lit. Rachel lui déposa un baiser sur les lèvres, rapide, furtif, puis un sur le menton, le cou, et se mit à lui déboutonner la chemise.
Une fois torse nu, il prit un peu les devants et la fit basculer sur le côté pour ne pas rester sous elle. Tout en la couvrant de baisers et de carresses, il finit de se deshabiller et entreprit même de le faire pour Rachel. Cependant la fermeture de sa jupe lui tenait tête. D'un geste un peu brutal, il la fit cèder sous ses doigts. Un léger bruit d'objet métalique tombant sur le plancher indiqua qu'il l'avait cassée.
Cela ne calma pas ses ardeurs, son esprit ne répondait plus de rien, seules les pulsions sexuelles qui le parcouraient animaient son corps.
Ainsi entammé, il est difficile de s'arrêter de dévorer le fruit défendu, lorsque les premières bouchées vous ont alléchées.
Marley se révela très attentif aux désirs de la jeune femme, peut-être même trop, ce qui dénotait son innexpérience. Sa maladresse le rendait presque touchant. Rachel se rendit bien compte qu'il essayait de se donner un air assuré et confiant comme il l'avait jusqu'à présent démontré aux cours de leur conversation alors qu'il n'en était rien dans cette intimité nouvelle. Voir ce côté plus réservé la remplit de tendresse.
C'est avec un certain attachement pour son déménageur qu'elle finit quelques minutes plus tard [Hors RPG : 7 minutes pour être plus précise xD] par se coller contre lui. Ses bras forts, protecteurs, se resseraient sur elle. Elle était bien ainsi, dans une certaine sécurité qu'elle n'avait pas ressentie depuis longtemps. Mais cette étreinte ne dura pas, bientôt, Marley la repoussa et sortit à la hâte du lit.
Surprise, elle s'adressa à lui en le tutoyant. Leurs ébats les ayant ainsi rapprochés, la distance d'un vouvoiement n'était plus appropriée.
Où vas-tu ? Tu es pressé ?
Rachel S. Nophans- Admin
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Re: Le loup entre dans la bergerie
Marley T. Davis Dim 15 Jan - 16:21
Jouir d'un sommeil paisible et profond, si doux qu'il en est délicieux puis, être extirpé violemment de ses savoureux songes par un verre d'eau balancé en plein visage. Voilà en résumé la sensation qui venait de s'emparer de Marley. Quel con ! Il avait été un abruti sur toute la ligne. Mais quelle idée avait-t-il eu là ? Non mais vraiment...
Réduisant à néant le plaisir, ce fut désormais le remord, l'agacement et la gêne qui avaient pris place dans son esprit. Il se redressa vivement du lit.
Réduisant à néant le plaisir, ce fut désormais le remord, l'agacement et la gêne qui avaient pris place dans son esprit. Il se redressa vivement du lit.
Tu es pressé ?
Plusieurs choses s'imposèrent à lui, et chacune avait le pouvoir de le faire regretter plus profondément ce qui venait de se passer.
Premièrement, Rachel était sa cliente, une jeune femme qu'il connaissait à peine et avec qui il venait de commettre un acte qu'il s'était juré de ne jamais laisser passer.
En plus d'une entorse dans sa politique de travail, la situation actuelle venait mettre un point d'honneur sur sa faiblesse. Si cela n'avait été que lui, il s'en serait retourné dans son ranch, aurait pris une douche froide et se serait vite ôté l'idée de coucher avec cette ravissante femme. Il avait été faible de se laisser aller dans ses bras, d'autant plus qu'il s'était montré le plus désagréable du monde avec elle depuis qu'il l'avait rencontré. Alors comment avait-elle pu être si sûre qu'il n'opposerait pas de résistance ? Cette question le chauffa à blanc plus encore. Etait-il si facile pour elle d'attirer les hommes dans son lit ? Ou bien Marley avait-il percé à jour sa carapace d'un homme froid et grognon et avait fait paraître l'attirance évidente qu'il épprouvait pour elle ? Arrivé à une telle explication l'exaspéra, il eût même jusqu'à avoir honte de lui. Il ne voulait pas faire ressurgir ce Marley faible et gentil. Parce qu'il était écoeurant et toujours très imprudent d'être gentil, Marley s'efforçait de rester sur ses gardes. Aujourd'hui, il n'avait pas réussi à garder les poings levés ; elle avait brisé ses defenses.
Troublé, Marley l'était aussi. Tremblant et vibrant dans tout son corps, il se sentait physiquement vidé. Il n'avait jamais ressenti une telle sensation, et même, si dans son fort intérieur, il savait que cet état de prostration résultait simplement des effets logiques qu'entrainent un orgasme type, il était furieux de se retrouver si désappointé face à une telle réaction corporelle qui lui avait été encore inconnue jusqu'à ce jour.
Sa fierté en pris un coup, car il savait très bien que son inexpérimentation s'était également ressentie. Il n'avait pas été aux commandes et pire, son laisser-aller lui avait fait perdre ses moyens.
Premièrement, Rachel était sa cliente, une jeune femme qu'il connaissait à peine et avec qui il venait de commettre un acte qu'il s'était juré de ne jamais laisser passer.
En plus d'une entorse dans sa politique de travail, la situation actuelle venait mettre un point d'honneur sur sa faiblesse. Si cela n'avait été que lui, il s'en serait retourné dans son ranch, aurait pris une douche froide et se serait vite ôté l'idée de coucher avec cette ravissante femme. Il avait été faible de se laisser aller dans ses bras, d'autant plus qu'il s'était montré le plus désagréable du monde avec elle depuis qu'il l'avait rencontré. Alors comment avait-elle pu être si sûre qu'il n'opposerait pas de résistance ? Cette question le chauffa à blanc plus encore. Etait-il si facile pour elle d'attirer les hommes dans son lit ? Ou bien Marley avait-il percé à jour sa carapace d'un homme froid et grognon et avait fait paraître l'attirance évidente qu'il épprouvait pour elle ? Arrivé à une telle explication l'exaspéra, il eût même jusqu'à avoir honte de lui. Il ne voulait pas faire ressurgir ce Marley faible et gentil. Parce qu'il était écoeurant et toujours très imprudent d'être gentil, Marley s'efforçait de rester sur ses gardes. Aujourd'hui, il n'avait pas réussi à garder les poings levés ; elle avait brisé ses defenses.
Troublé, Marley l'était aussi. Tremblant et vibrant dans tout son corps, il se sentait physiquement vidé. Il n'avait jamais ressenti une telle sensation, et même, si dans son fort intérieur, il savait que cet état de prostration résultait simplement des effets logiques qu'entrainent un orgasme type, il était furieux de se retrouver si désappointé face à une telle réaction corporelle qui lui avait été encore inconnue jusqu'à ce jour.
Sa fierté en pris un coup, car il savait très bien que son inexpérimentation s'était également ressentie. Il n'avait pas été aux commandes et pire, son laisser-aller lui avait fait perdre ses moyens.
Quand on est un loup on ne peut pas se permettre de perdre ses moyens.[/justify][/i]
***
Leurs corps fusionnaient. Le visage tenu à quelques centimètres au-dessus de celui de Rachel, il sentait la respiration saccadée de la jeune femme contre sa peau qui frémissait à chaque souffle. Prisonnier de l'étreinte de Rachel exercée autour de sa nuque, ses yeux plongés dans les siens, il se perdit dans son extase et fit brusquement basculer la jeune femme vers lui. En position assise, il la serra contre son lui et empoigna sa cheveulure. Grognant, il sentit ses mains glisser sauvagement jusque dans son dos, ses pulsions le dépassèrent un instant. Ce fut après qu'elle bascule vivement sur le côté qu'il aperçut de fraiches entailles sur ses homoplates. Excité par l'odeur du sang, il fut cependant repoussé férocement par Rachel qui, bondissant sur lui, emprisonna ses poignées dans ses mains et vint les plaquer contre le matelas. Quand Marley reporta son regard déchainé vers Rachel, rendu fou par la chair à vif, il découvrit qu'il ne comportait aucune marque.
***
Marley ne pouvait pas perdre ainsi le contrôle parce que, même si apparemment il avait eu l'étrange hallucination d'avoir blessé sur corps, il savait que si cela continuait, une telle chose arriverait. Il ne voulait pas lui faire du mal et, plus important encore, il ne voulait pas dévoiler qui il était. Un loup-garou !
Pardon, je dois... Il faut que j'y aille. Désolé.
La réaction de Rachel fut d'abord la consternation, visible sur son visage. Elle resta sur le lit et le regarder bouche-bée. Marley en profita pour ramasser ses vêtements ; il enfila sous-vêtement et jean's. Il renonça à mettre ses chaussures et son T-Shirt quand il vit du coin d'oeil Rachel passer à l'état de contesternation et celui de femme remontée. Elle bondit du lit en tenta de retenir Marley par le bras, demandant des explications. Il se dégagea maladroitement et lui fit apparemment mal au bras. Il se confondit en excusant durant tout le temps qu'il dévala l'escalier, tâlonné par la jeune femme qui commençait sérieusement à s'échauffer.
J'ai fait une erreur. Pardon Rachel.
Il traversa l'allée en filant comme une fusée, fit tomber une chaussure au passage que Rachel, toujours dans son sillage, enveloppée dans un drap, lui lança sur la tête. Sautant dans sa voiture, il jeta un regard d'excuse à la jeune femme puis détala aussi rapidement que possible.
Marley T. Davis- Messages : 35
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